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André-Jean Voelke, La philosophie comme thérapie de l'âme. Études de philosophie hellénistique. Préface de Pierre Hadot

[compte-rendu]

Année 1994 92-4 pp. 588-592
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André-Jean Voelke, La philosophie comme thérapie de l'âme. Études de philosophie hellénistique. Préface de Pierre Hadot (Vestigia. Pensée antique et médiévale, 12). Un vol. 19 x 13 de xvm-143 pp. Fri- bourg (Suisse), Éditions universitaires; Paris, Éditions du Cerf, 1993. Prix: 135 FF.

Ce volume rassemble sept articles publiés dans diverses revues entre 1976 et 1991 par le regretté André-Jean Voelke, qui fut longtemps professeur de philosophie à l'Université de Lausanne et qui est mort prématurément en 1991. Comme le titre du livre l'indique, ces articles, soigneusement choisis dans la bibliographie copieuse de l'auteur, tournent autour de la fonction thérapeutique de la philosophie à l'époque hellénistique, thème qui, comme on le sait, a été aussi brillamment étudié par le préfacier de l'ouvrage, Pierre Hadot, qui était par ailleurs un ami du disparu. Dans un petit texte inédit, publié ici sous la forme de remarques préliminaires (p. xv), A.-J. Voelke explique lui-même comment il a été amené à s'intéresser à cet aspect original de la pensée antique. Sans doute avait-il depuis longtemps noté les nombreuses comparaisons qu'on peut trouver dans les textes anciens entre le philosophe et le médecin, l'ignorance du non-philosophe et la maladie, l'apprentissage philosophique et la guérison... Mais cette conception de la philosophie comme thérapie de l'âme ne l'a vraiment frappé que lors de sa lecture des Investigations philosophiques de Wittgenstein, car ce dernier aussi «prête à la philosophie une fonction thérapeutique et lui assigne la tâche de conduire à un état d'apaisement qui peut faire penser à Yataraxie des anciens {Investigations philosophiques, § 133)» {ibid.). Cependant, ayant relu, à la suite de ce rapprochement, les textes anciens où la philosophie est ainsi présentée comme une thérapeutique, A.-J. Voelke avoue qu'il fut d'abord quelque peu déçu, car, nous dit-il, «l'idée que je cherchais à préciser se dissolvait en une série de lieux

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