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Renate Wahsner, Zur Kritik der Hegelschen Naturphilosophie. Über ihren Sinn im Lichte der heutigen Naturerkenntniss

[compte-rendu]

Année 1996 94-4 pp. 699-700
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Histoire de la philosophie 699

Un vol. 15 x 21 de 244 pp. Francfort sur le Main, Peter Lang, 1996.

Cette étude de Renate Wahsner est motivée par la conviction selon laquelle les problèmes que posent les sciences modernes et contemporaines ne peuvent se résoudre que dans le cadre d'un dialogue de la science avec la philosophie — en particulier avec l'idéalisme allemand — conduisant à une philosophie de la nature. La philosophie de la nature de Hegel consiste en un exemple, il est vrai très controversé, de discours philosophique sur la science moderne et la nature. Selon l'A., l'exigence actuelle d'une philosophie de la nature présuppose une évaluation de cette philosophie.

L'évaluation correcte d'une philosophie de la nature réclame une méthode propre que l'A., s 'appuyant sur différents commentateurs de Hegel, définit d'abord négativement dans une introduction claire et instructive. Une critique de la philosophie de la nature de Hegel profitable à la saisie des sciences modernes doit se garder d'une part d'une critique «purement philosophique» portant sur la cohérence du système hégélien (Schelling, Marx) et d'autre part d'une critique «purement scientifique» visant le caractère caduc de certains résultats de cette philosophie de la nature. Une méthode d'évaluation correcte doit se baser sur l'exigence, énoncée par Hegel lui-même (§ 246 de V Encyclopédie), d'un accord entre la philosophie et les sciences de la nature. Une critique ne portant, comme celle de Marx, que sur la cohérence systématique passe à côté de l'ambition de Hegel dans la mesure où sa philosophie de la nature se veut plus qu'une simple illustration de sa logique mais prétend présenter la première phase de la réalisation de l'esprit. Il faut ainsi se pencher sur la réception des sciences modernes que Hegel a étudiées intensivement. L'évaluation de cette réception philosophique de la science ne peut, selon l'A., s'épargner ni l'analyse de la logique hégélienne ni l'analyse du statut épistémologique de la physique. R. Wahsner ne peut évidemment étendre son analyse à l'ensemble de la philosophie de la nature de V Encyclopédie. Elle se concentre dans cette étude sur les paragraphes consacrés à la mécanique.

L'A. résume dans un premier temps les paragraphes introductifs (§§ 245-252) à la philosophie de la nature avant d'examiner le développement conceptuel constituant, selon Hegel, la déduction de l'espace, du temps, du mouvement et de la matière, développement qui opère le passage de l'idéalité à la réalité (matérielle). Au cours de cette exposition Hegel reproche à la physique moderne de réduire la matière à un rapport (strictement quantitatif) de l'espace et du temps. L'A. remarque qu'il s'agit là d'une mésinterprétation des deux premières lois de

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