Couverture fascicule

Wolfgang Bonsiepen, Die Begründung einer Naturphilosophie bel Kant, Schelling, Fries und Hegel

[compte-rendu]

Année 1998 96-3 pp. 535-537
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Un vol. 17 x 24 de 652 pp. Francfort sur le Main, Klostermann, 1997.

Cet ouvrage prend en considération la philosophie de la nature de l'idéalisme allemand ainsi que la philosophie de le nature mathématique de Fries. W. Bonsiepen nous livre dans ce travail impressionnant — tant par la quantité de renseignements qu'il contient que par la rigueur de l'investigation historique — une comparaison systématique des doctrines de Kant, Schelling, Fries et Hegel sur la nature et les sciences positives dont nous ne pouvons ici que présenter quelques éléments.

Un premier élément que l'auteur souligne avec pertinence concerne l'origine des doctrines de Hegel et de Schelling. Selon Bonsiepen, c'est dans les premiers écrits de Kant que l'on peut déceler la tendance qui conduira au dépassement de sa philosophie critique dans les projets spéculatifs de Schelling et de Hegel (p. 38). Dans Gedanken von der wah- ren Schàtzung der lebendigen Kràfte (1749) Kant reprend la distinction leibnizienne entre forces vive/morte. Il introduit dans cette distinction la notion de mouvement libre qui ne doit pas suivre la loi mathématique, distinction liée à la différence entre corps mathématique et corps de la nature. Kant introduit la notion d'une force naturelle interne (inner e Naturkraft) comme fondement métaphysique de la conversion par le corps d'une impulsion externe en force vive. L'article Allgemeine Natur- geschichte und Théorie des Himmels (1755) octroie à la gravitation universelle le statut d'une force inhérente à la matière et qui préside à l' auto-organisation de l'univers. Dans Der einzige môgliche Beweis-

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