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2008, Transdisciplinary Approaches of the Dialogue Between Science, Art, and Religion in the Europe of Tomorrow : 9–11 September, 2007 – Sibiu, Romania; editors: Basarab Nicolescu and Magda Stavinschi, Curtea Veche
"Dans ce travail, je me propose d'examiner, en réfléchissant sur l'apophatisme, les modalités par lesquelles la philosophie entre ou peut entrer en dialogue avec la théologie. L'ouverture vers la pensée théologique est fondée sur le fait que l'apophatisme philosophique peut être compris comme une étape préparatoire à l'apophatisme théologique: le dernier niveau auquel le philosophe peut arriver dans sa méditation peut correspondre à la première étape de la pensée apophatique à un niveau theologique."
The present paper discusses the ways in which philosophy initiates or could initiate a dialogue with theology on the ground of the reflection on apophatism. I will also study the possibility of a dialogue with science that could emerge from combining the philosophical and theological discourse. I will then describe the new perspectives generated by this dialogue. I will argue that philosophical apophatism could be a bridge between theological and scientific thinking. As concerns theological thinking, this bridging is made possible by the fact that philosophical apophatism could be seen as the previous stage to theological apophatism (the last stage the philosopher can reach in his meditation could correspond to the first stage of the theological apophatical thinking). As concerns scientific thinking, the bridging is based on the use of some philosophical concepts. One of them is “organic entanglement”, from Mihai Şora’s philosophy. This concept is directly related with Şora`s philosophical apophatism. The “organic entanglement” expresses the idea that cognitive relations cannot be separated from entitative relations and vice versa. Understanding such philosophical concepts could facilitate understanding and clarifying some problems of quantum interpretations regarding the relations between the epistemological level and the entitative (ontic) one. I will then explain the meaning of philosophical apophatism in Mihai Şora’s philosophy. I will also analyse the way in which apophatism is understood in the theological (orthodox) thinking of the Church Fathers. I will take into account especially the works of two authors: St. Gregory Palamas and St. Dionysios the Areopagite. I will show that the bridging philosophical apophatism realizes leads to a better communication between the theological and scientific way of approaching the Reality. I will argue that philosophical language could lead to a real and effective dialogue between the two paradigms of thinking. This could offer a more profound way of understanding Reality itself.
Séance académique offerte au Prof. Gilles Emery o.p. le 5 mai 2022 à Fribourg
Avant d'aborder ce sujet difficile, je dois faire part à mes lecteurs, de ma conviction intérieure que Dieu a rétabli son peuple. Elle s'origine à une illumination intérieure qui m'advint, au début du printemps de 1967. J'en ai parlé ailleurs, aussi ne m'y attarderai-je pas ici. Depuis, je me suis lancé corps perdu dans l'étude, pour fonder sur la théologie et l'exégèse cette certitude que personne alors, dans mon entourage ne croyait recevable. Mon premier objectif était de tirer au clair l'étrange événement concomitant avec l'illumination intérieure dont je parle. En effet, alors que je me demandais ce que pouvait bien signifier ce « rétablissement » dont j'avais compris qu'il était déjà accompli, il me vint la certitude qu'il s'agissait d'un événement annoncé dans un passage du début du Livre des Actes des Apôtres, que je trouvai sans difficulté : Repentez-vous donc et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, et qu'ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de toujours. (Ac 3, 19-21). Ma perplexité était grande. En effet, si je me fiais au texte sacré, le « rétablissement » dont il était question dans ce verset n'était, à l'évidence, pas celui des Juifs-mais celui de « toutes choses », que la majorité écrasante des chrétiens, de leurs pasteurs et de leurs théologiens interprétaient alors – et interprètent encore – comme désignant la reconstitution (apokatastasis) de l'univers après sa dissolution par le feu (ekpurôsis), attendue pour la fin du monde, ou lors de la Parousie du Christ. Malgré tout, je ne pouvais douter que c'était bien ce passage qui s'était présenté à mon intelligence avec une clarté éblouissante. L'idée que la traduction reçue était peut-être imprécise, voire fausse, me traversa alors l'esprit, mais je la repoussai comme une présomption orgueilleuse. Quand les mots manquent pour exprimer le mystère Il m'en a pris plus de quarante années de méditation, d'étude de réflexion et de prière pour admettre l'origine divine possible des deux convictions qui avaient envahi le champ de ma conscience, après mon illumination du printemps 1967, même si elles m'apparaissaient incompatibles avec ma foi et mon éducation chrétiennes, à savoir : 1. Que le peuple juif était revenu en grâce auprès de Dieu, sans devoir, comme l'énoncent une vénérable tradition patristique et la quasi-totalité des théologiens, professer que le Christ Jésus est son Messie, son Seigneur et son Dieu. 2. Qu'il y avait un lien indissociable entre
2007 •
In connection with the Paris killings (January 9 2015), this paper studies some social effects of relgious beliefs. It examines the difference between crowd ('foule') and mass ('masse'). Since the 17 th century, European religious communities have avoided crowd phenomena. It is not the case for Islam.
Cet article est le contenu d'un exposé donné en 2004 à Rio de Janeiro, au colloque «Éthiques de la finitude chez Heidegger, Arendt et Levinas».
C’est au tout début du printemps de l’année 1967 que je me suis heurté, pour la première fois, sans le savoir, au terme grec apokatastasis, qui, comme on le verra, a joué un rôle considérable dans ma vie d’intellectuel et de croyant. Je dis « sans le savoir », parce que ce n’est pas en grec, mais en français, et au passé accompli du verbe rétablir, qu’il s’imposa à mon intelligence, au cours de ce que les spécialistes de la mystique chrétienne appellent une ‘locution intérieure’ . Ce jour-là, en effet, étant en prière, j’‘entendis’ sans bruit de voix la phrase suivante: « Dieu a rétabli Son peuple ». C’était la réponse d’en-Haut à la douloureuse interrogation intérieure à propos du peuple juif, qui ne me quittait pas depuis des années : « Mais enfin, Seigneur, dans les faits, les Juifs sont éloignés du Christ et de Son Église ! Qu’en est-il donc de l’affirmation prophétique de Paul : "Dieu n’a pas rejeté son peuple qu’il a discerné d’avance" (Rm 11, 2) ? » Soupçonnant que le ‘rétablissement’, dont la bonne nouvelle m’avait consolé, était une réminiscence scripturaire, j’ouvris ma bible dont la lecture me guida irrésistiblement jusqu’au discours de l’apôtre Pierre aux Juifs, en Actes 3, 19-21 : Changez donc de conduite et tournez-vous [vers Dieu], afin que vos péchés soient effacés, et qu'ainsi le Seigneur fasse venir les temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu’aux temps de la réalisation (apokatastasis) de tout ce que Dieu a énoncé par la bouche de ses saints prophètes de toujours. On l’aura compris : il n’y avait rien de ‘scientifique’ ni même de rationnel dans ce minuscule événement personnel, et, durant des décennies, je me gardai d’en tirer argument à l’appui de ma compréhension, qui s’affinait de plus en plus, du sens de la notion d’apokatastasis, à laquelle j’ai consacré nombre d’études et de recherches depuis lors . Tard venu à la recherche et à l’enseignement universitaire, je n’en avais pas moins été fort gâté, du moins à mes débuts, suite à une enquête approfondie à laquelle j’avais soumis une bible populaire à forte teneur antijudaïque, largement diffusée en plusieurs langues dans le monde entier. Les institutions juives françaises s’étaient émues de ce qu’on appelait alors ‘l’affaire de la Bible des Communautés Chrétiennes’ , au point d’intervenir auprès des autorités romaines, ce qui eut pour effet de me médiatiser outre-mesure.. En conséquence, plusieurs revues et journaux m’ouvrirent largement et fréquemment leurs colonnes et je n’eus guère de difficultés à faire publier mes premiers ouvrages. Les choses changèrent radicalement, quand, dans des circonstances qui sont restées obscures, le Séminaire que l’Université Catholique de Louvain m’avait confié, fut suspendu sans explication digne de ce nom, et ne fut pas reconduit. Surcroît d’infortune, mes deux directeurs de thèse décédèrent à intervalle rapproché sans que je parvienne à trouver un universitaire capable (et désireux) de prendre le relais. Finalement, ma thèse – achevée mais dont la rédaction était loin d’être finalisée - fut retirée du rôle et je me retrouvai chercheur libre –c’est-à-dire non rattaché à une institution universitaire (en anglais, ‘unaffiliated’). Il m’a fallu un certain temps pour que je prenne conscience de la dure loi académique (non écrite) qui frappe d’un ostracisme – tacite et sans malice mais non moins efficace – quiconque a dû quitter l’institution académique, a fortiori s’il n’est pas titulaire d’un doctorat. En l’occurrence, il ne s’agissait certes pas d’une mesure hostile à ma personne, mais tout simplement de la conséquence directe de la perte de ma crédibilité scientifique qui – quelle qu’en soit la cause réelle – s’est trouvée détériorée, sans faute de ma part, suite à des circonstances défavorables. Mon bon sens naturel m’a permis de comprendre la situation sans en être affecté outre-mesure. Ce qui, par contre, m’étonna - et même me choqua – fut le refus – certes, poli mais non moins arbitraire – auquel se heurtèrent mes propositions subséquentes d’articles adressés à des revues qui accueillent des publications universitaires...
Revue d'histoire de l'Amérique française
Doctrine catholique, ambivalences et pragmatisme / RHAF2011 •
L'enseignement de Lacan consiste à fonder la psychanalyse de façon pure, c'est-à-dire de façon à la fois non-empirique et non-métaphysique. Et il dit pour conclure son enseignement dans le Séminaire XXV Le moment de conclure (1977-1978) ceci : qu'il n'y ait pas de rapport sexuel, c'est le fondement de la psychanalyse. J'explique cette proposition par la topologie du trou apophatico-ontologique, c'est-à-dire le trou du sujet barré, dont il a inventé le mathème $ à partir du Sein [ être ] barré de Heidegger.
Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine
Phytochemical Profile and Antimicrobial Activities of Edible Mushroom Termitomyces striatusInternational Journal of Modern Physics E
The Effects of Deformation and Pairing Correlations on Nuclear Charge Form Factor2006 •
Annals of Physical and Rehabilitation Medicine
Réparation médullaire et cellules gliales olfactives2011 •
Poster presentations
P146 Fracture risk in systemic lupus erythematosus patients over 25 years2020 •
2011 •
2020 •
Journal of Occupational and Environmental Medicine
The Impact of Adherence to Clinical Practice Guidelines on Medical Costs2020 •
Revista Latinoamericana de Biotecnología Ambiental y Algal
Biosurfactantes y su papel en la biorremediación de suelos contaminados con plaguicidas2014 •
2023 •
Corts Anuario De Derecho Parlamentario
Concepción pansimbolista de la monarquía parlamentaria2004 •
Geologica Carpathica
A seismic source zone model for the seismic hazard assessment of Slovakia2016 •
2016 •
2014 •
Section 6: Education and Research
6ER-013 A pilot randomised double-blinded placebo-controlled trial of prophylactic sildenafil in preterm infants at risk of bronchopulmonary dysplasia2019 •
2001 •
Dom Helder Revista de Direito
Reflexão sobre a evolução e a efetividade do Direito à educação básica2023 •
1982 •