Couverture fascicule

Guy Haarscher, Philosophie des droits de l'homme

[compte-rendu]

Année 1989 73 pp. 108-111
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Un vol. 24 x 16 de 150 pp. Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 1987. Prix: 450 FB.

D'aucuns se demandaient il n'y a pas longtemps si les droits de l'homme pouvaient constituer une politique (par exemple Claude Lefort, «Droits de l'homme et politique», in Libre, n° 7, 1980). Le codirecteur du Centre de philosophie du droit de l'Université de Bruxelles se demande pour sa part s'ils ne peuvent pas constituer une philosophie, d'où le titre de son livre. La question centrale de l'ouvrage est la suivante: «y a-t-il une philosophie des droits de l'homme et, dans l'affirmative, quelle est-elle?» (p. 47). Or une telle philosophie existe bel et bien, mais 1°) enfouie sous une histoire encore insuffisamment éclairée ou connue, 2°) embrouillée par la sollicitation partisane de gauche ou de droite et par suite 3°) affectée d'un certain manque de définition et d'assurance qui déteint sur les combats qui s'en réclament. La tâche s'impose donc de considérer enfin cette «philosophie des droits de l'homme» pour elle-même, de dessiner plus nettement ses contours et d'identifier ses éléments. Car si nos «combats les plus légitimes» s'appuient sur la philosophie des droits de l'homme, c'est, nous dit Haarscher, «sans en avoir testé la résistance, la solidité» (p. 106). Philosophie des droits de l'homme constitue une riche, stimulante et passionnante contribution à ce «test» et hisse son auteur au rang des interlocuteurs importants de la philosophie juridico-politique actuelle.

C'est en somme à une clarification juridico-politique que procède — et nous invite — Haarscher, car «en matière de libertés fondamentales, répète- t-il, la confusion sert toujours les despotes» (p. 43). Son livre est en lui-même une protestation contre le «manque de culture civique

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