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Eudaldo Forment Giralt, Persona y modo substancial

[compte-rendu]

Année 1986 62 pp. 272-273
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Un vol. 19 x 13 de 421 pp. Barcelone, Promociones Publicaciones Universi- tarias, (1983).

Cajetan (1469-1534) a exercé une profonde influence sur le thomisme de la Renaissance, surtout à cause de son commentaire sur la Summa Theologica de S. Thomas. Dans la troisième partie de ses Commentaria, Cajetan donne la définition de la personne qui va influencer les générations ultérieures des philosophes. Son influence a été telle que dans le thomisme, il est devenu classique d'affirmer que le constituant formel de la Personne est le «Modus substantialis», selon la définition de Cajetan.

Forment Giralt essaie de montrer dans ce livre que cette interprétation de la personne n'est pas acceptable parce qu'elle défigure la vraie définition que donne S. Thomas. Ainsi l'auteur va partir de la définition de la personne que donne Boèce dans son Liber de Duabus Natura contra Eutyches et Nestorium, selon laquelle la personne est la substance individuelle, ou première, de nature rationnelle.

Selon S. Thomas, par l'expression «substance individuelle» qui apparaît dans la définition de Boèce, il ne faut pas comprendre seulement l'essence substantielle individuelle, mais celle-ci plus le subsister, c'est-à- dire l'exister «per se et in se». En fait, pour S. Thomas l'existence advient par l'Esse ou «Actus essendi», lequel, avec l'essence individuelle, réalise deux fonctions: l'une qui constitue l'être comme être, et l'autre qui fait que l'être existe.

Pour S. Thomas l'Esse est acte, l'acte premier et fondamental. Il est la perfection suprême et toute perfection dérive d'elle. Il est pourtant impossible d'affirmer que la rationalité, ou n'importe quelle autre détermination essentielle, puisse constituer la Personne.

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