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L'être, le statut et le dynamisme de l'âme dans la vie mystique chez maître Eckhart

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Année 2002 76-4 pp. 467-481
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Page 467

Revue des sciences religieuses 76 n° 4 (2002), p. 467-481

L'ETRE, LE STATUT

ET LE DYNAMISME DE L'ÂME DANS LA VIE MYSTIQUE CHEZ MAÎTRE ECKHART

La question de l'âme - instance métaphysique ultime de l'être humain - demeure centrale dans la pensée de Maître Eckhart. Cette position de l'âme interroge le commentateur sur la signification, au sein de l'œuvre eckhartienne, de l'inscription de la vie humaine dans la Vie absolue de Dieu (problématique de l'altérité et de la non- dualité). Sur ce point, nous nous souvenons des pages stupéfiantes de A. Rosenberg dans Le mythe du XXe siècle, dont l'extrait suivant reste représentatif : « Du point de vue de Maître Eckhart, donc de celui de l'âme solitaire, égale à Dieu, libre, noble et belle, toutes les valeurs suprêmes de l'Eglise apparaissent comme des valeurs de deuxième ou troisième rang : l'amour, l'humilité, la miséricorde, la prière, la bonne œuvre, la grâce, le repentir. Tout cela est bon et utile, mais à la condition d'augmenter la force de l'âme, de l'élever, de la rendre semblable au divin, sinon toutes ces vertus deviennent inutiles, voire nuisibles... La noblesse de l'âme ne s 'appuyant que sur elle-même est par conséquent la valeur suprême, c'est elle seule que l'homme doit servir... L'âme se suffît à elle-même sans aucune relation avec Dieu, enseigne Maître Eckhart, elle se libère de tout. En disant cela, Eckhart ne passe pas pour un fanatique extasié, mais pour le fondateur d'une nouvelle religion, la nôtre, libérée de tout élément étranger venue de Syrie (Paul de Tarse...), d'Egypte et de Rome (1) ».

Les lignes que nous avons citées nous semblent suffisamment éloquentes pour que nous nous dispensions de les commenter. Nous nous intéresserons ici à la nature, à la position et à « l'agir » de l'âme

(1) A. Rosenberg, Le mythe du XXe siècle, trad, par A. Von Scholle, Avalon, Paris, 1986.

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