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Page 825

SHILLOUROKAMBOS (PAREKKLISHA, CHYPRE) 825

Le site néolithique pré-céramique de Shillourokambos (Parekklishay Chypre)

par Jean Guilaine, François Briois, Jacques Coularou, Jean-Denis Vigne, Isabelle Carrère

Les recherches de 1996 ont concerné le secteur 1 de la fouille, celui dont l'étude est privilégiée depuis 1994 : on se trouve là au cœur de l'habitat le plus ancien, celui qui correspond notamment aux phases précoces du Néolithique pré-céramique chypriote. C'est donc une aire d'intérêt essentiel dans notre démarche scientifique. Nous avons décapé 300 m2 d'un seul tenant (fig. 1), ce qui porte à 850 m2 environ la surface actuellement étudiée dans cette partie de l'établissement.

Des phases les plus anciennes (cf. couche 2) on a mis notamment au jour de nouveaux prolongements des tranchées de palissades 6 et 7, déjà reconnues en 1995. Rappelons qu'il s'agit de deux dispositifs très proches, creusés dans des dépôts molassiques, se recoupant à hauteur du carré B21, et donnant l'impression, en plan, de correspondre à deux aménagements successifs réalisés dans le même secteur du site. Les deux tronçons courbes dégagés en 1996 laissaient envisager l'existence d'aires encloses, peu ou prou circulaires. Les nouvelles recherches amènent à nuancer l'hypothèse :

— la tranchée 6, dégagée aujourd'hui sur plus de 25 m, décrit un tracé plus sinueux que circulaire ; elle semble avoir été doublée par plusieurs petites tranchées sub-parallèles dont ne subsistent que des tronçons (fig.2);

— la tranchée 7, longue actuellement d'une vingtaine de mètres, décrit un arc plutôt ovale ; au Sud- Est son tracé lisible prend fin peu après par une porte étroite (0,80 m de large). Il est possible que des trous de poteaux aient, sur le flanc oriental, remplacé le dispositif palissade (fig. 2).

D'autres aménagements se rattachent à ces occupations primitives : signalons tout particulièrement l'existence d'une sorte de citerne (?) cylindrique, de 0,80 m de diamètre, et fouillée à ce jour sur 1,50 m de profondeur.

À cette phase, les néolithiques n'utilisèrent que du chert translucide. Le débitage bipolaire à partir de nucléus naviformes est un bon traceur technique (fig. 3). Plusieurs armatures de flèches, mettant en œuvre l'utilisation de la pression pour la réalisation de retouches parallèles très régulières, trouvent des correspondances dans les séries du PPNB (Pre-Pottery Neolithic B) du Levant (fig. 4, n° 3).

De l'étape ancienne évoluée (Cl et Cl/2), vers 7800-7600 av. J.-C, on a fouillé une partie de sol d'habitat, avec une belle structure de combustion, et des fosses comblées de déchets anthropiques (matériel archéologique abondant, dont un galet gravé de plages quadrillées). À cette phase se maintiennent les caractères de la phase la plus ancienne (usage du chert translucide, du débitage bipolaire, présence d'armatures de flèches), tandis qu'apparaissent des géométriques segmentiformes, éléments servant à armer des faucilles

BCH 121/11(1997)

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