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Du Vésuve à l'Eryx ? Note à Flor., 2, 8, 4

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Fait partie d'un numéro thématique : Antiquité - Oudheid
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Du Vésuve à l'Eryx ? NoteàFIor., 2, 8, 4(*)

Pierre Hamblenne

Selon YEpitoma de Floras, c'est sur le Vésuve d'abord que Spartacus et ses compagnons de fortune auraient concentré leurs effectifs. Voici la brève relation du mouvement, d'après les éditions critiques les plus récentes, soit celles de P. Jal (C.U.F., 1967) et de M™ E. Malcovati (Rome, 2e éd., 1972) :

Prima sedes uelut ara Veneris mons Vesuuius placuit.

Ou : «Ils décidèrent de s'installer d'abord sur le Vésuve, comme sur l'autel de Vénus» (trad. P. Jal). - Veneris est une brillante conjecture de M. Jal (sur un *ueris), et l'éditeur en dispute longuement dans son Introduction (p. clvi s.). La grande majorité des codices utilisés pour l'éd. C.U.F.C) porte: uelut ara uiris: selon l'apparat critique de celle-là, on lit u. a. ruris en β Ο Κ a, u. a. niuis en ô, et uelut bellus mons en B. Contrairement à M. Jal et à certains prédécesseurs (2), nous ne jugerions pas

(*) Cette notule a germé en une fin d'après-midi (mars 1986), lors d'«activités complémentaires» dans l'enseignement secondaire {Initiation à la critique historique, Athénée Adolphe Max, Mlle de Bruxelles), où, sous la présidence de M. A. Deman, professeur à l'ULB, quelques grands élèves et nous discutions du Bellum Spartacium. Nous dédions les présentes réflexions aux membres de notre petit groupe.

(1) Ou «la classe C», soit, d'après P. Jal, les leçons du «consensus omnium codicum», à l'exception de B (le Bambergensis, Staatsbibliothek, E.III.22) et de I («codicum Iordanis consensus» (voir Vlntrod, p. clxxi). Cela fait au total, sauf erreur dans notre décompte, 23 manuscrits (sur les 91 répertoriés, «liste ... loin d'être exhaustive», P. Jal, ibid, p. cxrv), et pratiquement, pour le passage étudié, 18 témoins. — Β est considéré par l'éditeur comme «le plus ancien» (déb. κ* s., P. Jal, p. cxv, texte ; mais déb. Xe s., B. Bischoff, lettre pers. à l'éd., évoquée ibid, note 2), et «de beaucoup le plus important de toute la tradition manuscrite de notre auteur» (P. Jal, Introd, p. cxv, texte).

(2) Ainsi, dans ses critiques dirigées contre l'éd. O. Jahn (Leipzig, Weidmann, 1852), H. Sauppe (Progr. Göttingen, 1870) croyait pouvoir, ad loc. laud, restituer ainsi l'original de Floras (p. 14 s., ad p. 86, 17 Jahn) : prima uelut ara seruis mons V. placuit: et sedes, et uiris seraient de mauvaises lectures de copistes ; mais Sauppe reconnaissait ne point disposer de certa testimonia pour des autels ayant servi d'asiles, à Rome. - O. Rossbach, dans le texte même de son édition (B. T., 1896), p. 127, 17, imprima : prima sedes uelut rabidis beluis mons Vesuuius placuit, pour prima (-i B1) sedes uelut bellus mons uaesuuius placuit, texte de B:

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