Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Décret de Trikka pour Orthotimos de Tylissos, officier macédonien

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 325

DÉCRET DE TRIKKA POUR ORTHOTIMOS DE TYLISSOS, OFFICIER MACÉDONIEN*

De Trikka, principale cité de l'Hestiaiotide thessalienne, on ne connaît jusqu'à présent que quelques inscriptions peu significatives1. C'est donc un hasard heureux qui a fait surgir, dans les premiers mois de 1987, un document épigraphique qui donne pour la première fois un décret de proxénie de cette ville, et qui plus est, un texte concernant un personnage déjà connu en Thessalie, le Cretois Orthotimos, fils de Kélaithos, de Tylissos. Ce personnage était, selon toute vraisemblance, un officier mercenaire de l'armée macédonienne, honoré à Daulis en Phocide et à Atrax en Thessalie. Je dois à l'amitié de Th. Tziafalias, épimélète du Service des Antiquités à l'Éphorie de Larissa, la communication de ce nouveau document, relatif à cet Orthotimos que je connais bien, pour avoir participé à la découverte, en 1974, de la stèle d'Atrax où était gravé le décret lui conférant la proxénie dans cette ville. Th. Tziafalias m'a de plus autorisé à publier ce décret de Trikka, et je l'en remercie très vivement.

Les indications se rapportant aux circonstances qui ont amené au jour l'inscription m'ont été également données par Th. Tziafalias : la pierre a été ramassée brisée en deux morceaux dans l'enceinte du terrain archéologique consacré, au centre de Trikkala moderne, aux fouilles dites de l'Asklépieion. Il paraît bien que la stèle avait été jetée là depuis la rue par quelqu'un qui souhaitait s'en débarrasser discrètement, afin sans doute d'éviter une déclaration sur le lieu exact de la trouvaille, chantier de construction privé ou autre, et qui dans le même temps «s'arrangeait» pour que le document revienne sur un terrain archéologique où le contrôle des autorités n'avait rien de gênant2.

La nouvelle inscription provient donc très probablement d'une maison de la ville, sans doute plutôt des quartiers anciens situés près de l'acropole. Il semble bien en effet, à

(*) Une première version de cette étude a été publiée (en grec) dans θζσσαλιχό Ημβρολόγιο 17 (1990), p. 95- 119. (1) IG IX 2, 301-322 ; Me Devitt, n°· 182-192 ; certains de ces textes ne peuvent plus être attribués à coup eûr à Trikka, si l'on en contrôle correctement les provenances. (2) De telles «manœuvres» permettent de mesurer combien il reste encore difficile, malgré les efforts soutenus de nos collègues du Service des Antiquités de Grèce, de faire respecter par tous les règles de protection des documents archéologiques. On se trouve pourtant à Trikkala, ville importante, chef-lieu de département, où l'action en faveur du patrimoine est menée depuis longtemps et avec dynamisme par les autorités comme par nombre d'amateurs, et s'est manifestée par des colloques, des réunions scientifiques, des expositions.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw