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Aegidii Romani Opera omnia, III, I: Apologia. Édition et commentaire par Robert Wielockx

[compte-rendu]

Année 1986 62 pp. 266-269
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Un vol. 25,5 x 18 de xvi- 292 pp. et une photographie hors texte. Florence, Leo S. Olschki, 1985.

L'évêque de Paris, Etienne Tempier, s'est rendu célèbre par ses censures, celle du 10 décembre 1270 et surtout celle du 7 mars 1277 dirigée contre un syllabus de 219 thèses. L'impétueux prélat prit-il d'autres mesures analogues à ces censures? On peut désormais répondre par l'affirmative, grâce au remarquable ouvrage de M. Wielockx consacré à Y Apologia de Gilles de Rome.

Le manuscrit de Paris Nat. lat. 15.848 (fol. 190ra— 265vb) contient une version abrégée du commentaire de Gilles de Rome au premier livre des Sentences de Pierre Lombard. Dans les marges, le possesseur du manuscrit, Godefroid de Fontaines, a annoté le texte, en transcrivant notamment la reportation d'une apologie de 51 articles théologiques empruntés au commentaire des Sentences de Gilles. L'auteur de l'apologie s'identifie expressément à celui dont les thèses ont fourni la matière des articles : c'est Gilles de Rome lui-même.

Dans la première partie de son ouvrage, M. Wielockx décrit soigneusement le document laissé par Godefroid de Fontaines, puis, au terme d'analyses codicologiques minutieuses, le date des derniers mois de 1276 ou du début de 1277; il l'édite ensuite avec acribie. De la datation établie, il appert que «la censure de Gilles de Rome que Godefroid de Fontaines nous a conservée (par sa copie de l'apologie de Gilles) n'est pas la seconde 'censure' prononcée sous Ranulphe de la Houblonnière et aboutissant à la réhabilitation de Gilles (1285). C'est bien la censure qui , sous Etienne Tempier (t3 sept. 1279), décida l'évêque à refuser la licence à Gilles de Rome» (p. 41). Nous sommes donc renvoyés aux événements qui ont entouré la grande censure du 7 mars 1277.

La seconde partie de l'ouvrage consiste précisément à resituer l'apologie de Gilles dans ce contexte historique. Dans un premier temps, M. Wielockx établit que la censure de Gilles est postérieure au 7 mars

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