Tempus. Aevum. Aeternitas. La concettualizzazione del tempo nel pensiero tardomedievale. Atti del Colloquio Internazionale. Trieste, 4-6 marzo 1999. A cura di Guido Alliney e Luciano Cova. Un vol. 24 x 17 de xi-283 pp. Florence, Leo S. Olschki, 2000. Prix 58.000 L.

Il est bien connu que, le 7 mars 1277, l'évêque de Paris, Etienne Tempier, a censuré 219 thèses, dont la suivante: «quod euum et tempus nichil sunt in re, set solum in apprehensione» (= n° 200). C'est loin d'être l'unique thèse se rapportant au temps dans son syllabus, puisque s'y trouvent également dénoncés, entre autres, l'éternité du monde, le retour cyclique des événements du monde et son corollaire possible, le déterminisme des actes humains. Par son intervention, Tempier voulait évidemment protéger la foi chrétienne, mais il engageait aussi une certaine conception du temps. Quelle était celle qu'il entendait promouvoir ou au contraire combattre? Et comment les théologiens et philosophes, contemporains de Tempier ou tenus plus tard à l'observance de sa censure, ont-ils conceptualisé le temps? Sans doute, à la fois en étant sensibles aux données psychologiques et phénoménologiques de leur expérience vécue du temps, mais aussi en tenant compte, fût-ce pour progressivement s'en affranchir, de ce que disaient du temps la physique et la cosmologie d'Aristote et d'Averroès.

Or préciser tout ceci, le nuancer, l'analyser en fonction de tel ou tel auteur de l'époque a fait l'objet d'un colloque international tenu à Trieste en mars 1999. Ce volume en présente les actes.