Couverture fascicule

Paul Valadier, Nietzsche l'intempestif

[compte-rendu]

Année 2002 100-1-2 pp. 261-267
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Paul Valadier, Nietzsche l'intempestif (Le grenier à sel). Un vol. 22 x 14 de x-100 pp. Paris, Beauchesne, 2000. Prix: 72 FF.

La pensée nietzschéenne constitue sans nul doute l'objet le plus déconcertant et le plus mystérieux qui soit donné aux «ouvriers scientifiques de la philosophie» d'examiner. Et il n'est guère étonnant de constater combien, au gré de relectures toujours partiales, souvent trop peu informées voire parfois franchement malveillantes, celle-ci eut à subir maintes simplifications et/ou mésinterprétations. Au point que, malgré (ou peut-être précisément à cause de) l'affirmation heidegger- rienne selon laquelle la tentative nietzschéenne pour repenser la philosophie en la mettant en cause de l'intérieur devait être comprise et pensée à partir de et dans l'histoire de la métaphysique, certains n'hésitent pas à contester à Nietzsche jusqu'au statut de philosophe à part entière.

A les entendre, Nietzsche serait athée, irrationnel, anti-métaphysicien, immoraliste, etc. Contre ces clichés qui dénaturent et falsifient trop souvent la philosophie du penseur de Sils-Maria, le souci principal de l'A. est de resituer le propos de celui-ci dans son sens premier, en tenant compte de la richesse irréductible de son inspiration initiale, et de souligner sa (trop) grande actualité dans le monde de consensus mou et d'absence de débat véritable qui est le nôtre (signes d'une emprise forte, encore aujourd'hui, des sens préétablis et mortifères du sensus commuais sur toute pensée soi-disant critique). Car, et telle est la thèse majeure qui sous-tend l'ensemble de cet ouvrage, Nietzsche reste l'intempestif

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