Couverture fascicule

Jean Jolivet, La théologie d'Abélard

[compte-rendu]

Année 1998 96-4 pp. 718-720
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Un vol. 20 x 13 de 138 pp. Paris, Editions du Cerf, 1997.

Publié tout d'abord en italien sous le titre Abelardo. Dialettica e mistero (Milan, Jaca Book, 1996), ce petit livre a pour but d'introduire à la théologie d'Abélard. L'A, qui a déjà abordé ce sujet à de nombreuses reprises (voir notamment Arts du langage et théologie chez Abélard, Etudes de philosophie médiévales 57, Paris, Vrin, 19822), assignant à son ouvrage une destination didactique, préfère une présentation des œuvres suivant un ordre chronologique à un exposé thématique. Il tente ainsi d'éviter l'écueil qui consisterait à lire sa théologie d'après les divisions théoriques constituées plus tard, arguant que, de plus, c'est de cette façon que ses contemporains ont connu sa pensée et que «c'est ainsi qu'il a selon les cas, suscité l'enthousiasme ou fait scandale» (p. 7).

Chaque chapitre est consacré à une œuvre, ou plutôt à plusieurs œuvres de même nature (Théologie, Commentaires). Ce regroupement dans l'analyse s'explique par la difficulté à déterminer avec précision la datation de certains ouvrages ainsi que par le fait qu'un même ouvrage a pu être plusieurs fois repris et augmenté. C'est ainsi que J. Jolivet, tout en conservant l'ordre chronologique, suit le corpus théologique d'Abélard en classant par genres ses éléments. Le chapitre premier fait quant à lui office d'introduction. J. Jolivet y propose trois «repères pour l'œuvre théologique de Pierre Abélard» qui introduise à son sujet: une chronologie de la vie et des écrits de l'auteur, une bibliographie des éditions et traductions des œuvres théologiques ainsi qu'une brève présentation des jugements extrêmement variés qui ont été portés sur les thèses théologiques d'Abélard. Ce dernier point, auquel notre auteur ne consacre que cinq pages, pourrait faire, à lui seul, l'objet d'une étude complète, tant ces jugements «ont longtemps traduit, voire ont exprimés en termes clairs, des appréciations portant sur la méthode et l'esprit même d'Abélard» (p. 12).

Le chapitre II s'intitule Theologia. Sous ce titre commun, on rencontre trois œuvres qui s'échelonnent sur vingt années de la vie de l'auteur: la Theologia summi boni, la Theologia Christiana et la Theologia scholarium, longtemps connue sous le titre Introductio ad theolo- giam. Nous ne pouvons accompagner J. Jolivet dans l'exposé détaillé qu'il consacre à la première théologie. Il y suit d'assez près tout

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