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Page 848

848 TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN GRÈCE EN 1977 [BCH 102

DÉLOS

Le quartier de Skardhana

par Gérard Siebert

Des constructions antérieures au dernier niveau d'occupation avaient été découvertes, en 1968, dans l'habitation VII de l'îlot des Bronzes (BCH, 93 [1969], p. 1034 et plan de la fig. 1, en face de la p. 1030). Les sondages exécutés en 1977, dans la semaine du 29 août au 3 septembre, avaient pour objet d'étudier ces vestiges. J. Johnson a fait le relevé des constructions et des coupes stratigraphiques. Nous avons travaillé avec trois ouvriers.

1. — L'oecus major FU.

Le plan schématique de la flg. 2 et la photographie de la flg. 3 donnent la configuration des murs ensevelis sous le sol récent de la pièce FU. En certains endroits ne subsistent que des fondations posées sur le rocher ; ailleurs restent en place une ou deux assises d'un appareil de moellons de gneiss fortement disloqué. Ce premier système de murs, que l'on a retrouvé à l'angle N-E (tronçons a et b), a été arasé en FU, mais conservé ailleurs. Le mur a est le prolongement du mur de séparation entre les habitations III et IV de l'îlot. Son remplacement par le nouveau mur Est de la pièce, élevé à moins d'un mètre de l'ancien tracé, ne s'explique pas par le souci de gagner de l'espace. C'est plutôt à une nouvelle disposition des pièces de l'habitation VII, la seule de cette terrasse qui ne soit pas orientée N-S, que correspondent les travaux de réfection. Le détail de l'état ancien ne peut pas être restitué avec certitude.

La stratigraphie relevée sur les parois Ouest et Nord du sondage principal fournit les indications suivantes (fig. 1) :

6) Un remblai de terre et de moellons comble les creux et les inégalités du rocher sur lequel on a posé les fondations. A ce remblai se superposent des matériaux provenant du mur arasé.

5) Après arasement du mur ancien on a égalisé le remblai sous-jacent avec une coulée de ciment de chaux. Celle-ci passe sur les murs c et d, mais elle bute contre le mur b.

4) Mise en place d'une couche de terre contenant des céramiques et des cendres, avec une forte densité de charbons de bois vers le haut.

3) Coulée de ciment de chaux, qui bute elle aussi contre le mur b.

2) Remblai caillouteux.

1) Sol carbonisé par l'incendie qui a détruit l'habitation. La coupe de la paroi Nord, orientée E-O, révèle l'existence d'une fosse qui a été creusée vers le milieu de la pièce. Elle contenait une grande quantité de fragments d'amphores, parmi lesquels on a recueilli une anse timbrée.

Aucun sol correspondant à un état d'occupation antérieur n'est conservé. Les murs anciens (surtout a et b) sont à fleur du sol récent. Le matériel céramique des remblais se présente sous la forme de petits fragments dont aucun ne paraît pouvoir se dater avant le IIe siècle. Une lampe du type « d'Éphèse » a été découverte dans le sondage de l'angle N-E de la pièce. Ces observations suggèrent que la réorientation de l'habitation VII a été une transformation tardive, mais radicale.

2. — La cour FR.

L'importance des travaux de rénovation est également décelable dans la cour voisine FR (cf. BCH, 93 [1969], fig. 1, en face de la p. 1030), où l'on rencontre de fortes dénivellations. A l'Est de la citerne le rebord (niveau : 10,80 m) surplombe d'environ 60 cm les côtés Nord et Sud, où le dallage n'est plus en place, une plaque faisant toutefois retour à l'angle S-E. Sur le côté Sud un niveau antérieur est clairement marqué par une descente de gouttière (logement quadrangulaire en briques recouvertes de ciment hydraulique). C'est à ce niveau aussi qu'est implantée, à l'autre extrémité de la cour, la fondation visible à l'angle N-O (fig. 4).

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