PAPYRUS DE MAGDÔLA
2e Série (1).
XXIII
Inv. n08 161 et 162 (deux fragments). Momie Δ, tête. Haut. Ora'O95; larg. 0'»·310. IIIe siècle.
Dioscouridès et Nicanor portent plainte contre une femme, Nephersouchis, qui leur a emprunté vingt-quatre drachmes et refuse de les leur rendre.
Βασιλεΐ Πτολ(μα?ωι χαίρειν. Διοσκουρίδης, [Νικά]νωρ άδικούμεθα υπό Νεφορσου-
■/j>\> (sic)* δανεισαμένη γαρ παρ' ήμ(ώ)ν του xÇ"'L, παρά [Διοσ]κουρίδου μεν χαλκού hi', παρά
Νικάνορος [δε] ■/αλκοΰ ϊ-ιδ ', ώστ'εΐναι Νδ', ουκ άπο(δί)δωσιν, παρά το άπεληλυθέναι αυτήν εις
Κ[ερκεσου/_α] της Ήρακλείδου μερίδος, καταφρονούσαν ή[μών· δεο']με9α ουν σου, βασιλεΰ, εΐ' σοι
δοκεΐ,
δ προστάξαι Διοφάνει τώι στρατηγώι γρά[ψαι Δεφίαι τώι έπιστάτηι Κερκεσού/_ων άνακαλεσάμενον αυτήν, εάν μέν όμολο[γήι, πρά]ξαντα αυτήν, αποδοΰναι ήμΤν, εάν δέ τι άντιλέγηι, άποστεΐλαι αυτήν επί Διο[φάνην τ]όν στρατηγο'ν, δπως αν τυ/^ωμεν της παρά σου φιλανθρωπίας. Ευτυχεί.
(1) Cf. BCII, XXVI (1902), ρ. 95. Nous ferons les renvois à Pap. Magd., I. Dans l'emploi des crochets et des points, nous nous sommes conformés aux' usages du DCH, et non aux règles généralement suiviesv dans les publications de papyrus. Les lettres entre crochets carrés' [] sont restituées. Entre parenthèses ( j nous mettons les lettres intentionnellement omises dans les abréviations, et les mots représentés dans le texte par des sigles. Les mêmes parenthèses enveloppent les lettres oubliées parle scribe et rétablies parles éditeurs ; dans ce dernier cas le lecteur est toujours averti par une note. Les crochets angulaires <) signalent les lettres adventices, fautivement introduites dans le texte par le scribe. Un certain nombre de points entre crochets carrés [] indiquent un nombre égal de lettres non lues; les points seuls, les lettres disparues dans une déchirure ou une lacune. Un point sous une lettre marque qu'elle est mutilée et d'une lecture douteuse.
