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Couverture collection

Musée National

[compte-rendu]

UD originale

Année 1939 63 pp. 285-288
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Page 285

CHRONIQUE DES FOUILLES ET DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES EN GRÈCE

EN 1939 <»

(PL. XLVIII-LXIV)

MUSÉES ET COLLECTIONS

Musée National. —

Marbres et bronzes

— II n'y a eu aucune acquisition notable dans le département des marbres. Dans le département des bronzes, le seul objet digne d'être signalé est une statuette de satyre dansant, haute de 9 cm., trouvée à Galaxidi ; elle peut se dater du premier quart du ve siècle et paraît provenir d'un atelier du Péloponnèse.

En procédant à l'inventaire des petits bronzes, Mlle J. Constantinou a retrouvé et nettoyé de nombreuses pièces provenant des fouilles faites par Cavvadias sur l'acropole, et jusqu'aujourd'hui négligées. Parmi les plus intéressantes, MUe Constantinou a bien voulu me signaler les suivantes : le bord d'une kylix, portant en pointillé l'inscription ΛΤΚΟΦΡΟΝ ΑΝΕΘ[ΕΚΕ]ΝΑΘΕΝΑΙΑΙ[ΔΕΚΑ]ΤΕΝ ; un manche de patère (?) avec l'inscription ΣΜΙΚΡΟΣ ΑΝΕΘΕΚΕΝ...; un manche de patère dont le crochet est un col de cygne ; la partie supérieure d'un aryballe dont l'épaule est ornée d'oves ajourées ; le col d'une grande hydrie, avec des oves et une rangée de perles ; une palmette qui complète le manche en forme de statuette n° 6566 (de Ridder, n° 725, fig. 238) ; plusieurs cimiers, provenant probablement de statuettes en bronze d'Athéna, et dont l'un porte cette inscription : KAAIA|[AN] ΕΘΕΚΕΝΔΕΚΑΤΕΝ;ΑΘΕΝΑΙ.

Objets d'Or

— Le Musée National vient de s'enrichir de cinq pièces de grande valeur, dont l'histoire est singulière. Elles auraient été trouvées par un certain Mathioudakis à Milo, au lieu dit « Limni » ou « Trypiti », peu après le milieu du siècle dernier. L'Ephore Pittakis — c'est par son rapport que nous connaissons ces détails — ■ conseilla au Ministère de les acquérir, en 1862, et proposa la somme de 700 à 800 drachmes. Il est probable que l'achat se fit, puisqu'en 1862 les objets furent déposés, sans doute par le Ministère, à la Caisse d'Etat (Caisse des Dépôts et Consignations), où ils devaient rester complètement oubliés pendant près de quatre-vingts ans. C'est par hasard qu'ils ont été retrouvés, et sont entrés au Musée National en décembre 1939.

Mlle Constantinou étudie ces objets et en prépare la publication. Elle a bien voulu m'exposer les premiers résultats de ses recherches : « les cinq joyaux, parfaitement conservés (cf. pi. XLVIII) ;

(1) J'adresse mes remerciements à tous ceux, dont on trouvera les noms dans le cours de cette chronique, qui m'ont libéralement communiqué renseignements et photographies. Je tiens à remercier également M. le Professeur G. Oikonomos, à qui je dois maintes indications sur les travaux de la Société Archéologique ; M. K. Kourouniotis," directeur du Musée National ; MM. G. P. Stevens, directeur, et A. W. Parsons, assistant directeur de l'École Américaine, et M. E. Vanderpool, membre de la Mission américaine de l'Agora, à la complaisance desquels j'ai bien souvent fait appel, et jamais en vain.

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