Couverture fascicule

Histoire de la linguistique

[note critique]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 927

BIBLIOGRAPHIE - BIBLIOGRAFIE

HISTOIRE DE LA LINGUISTIQUE

Lorsque nous publiions en 1963 nos Grands courants de la linguistique moaeme où nous essayions de tracer un aperçu des grands moments de l'histoire de la linguistique, nous pouvions écrire dans la préface que, mis à part les Nya vägar inom sprakforskningen (1959) de Malmberg (qui, rédigés en suédois, n'avaient pas une audience internationale), nous ne disposions d'aucun manuel récent conçu en ce sens ; or, depuis cette date, plusieurs volumes ont contribué à combler cette lacune.

Rappelons tout d'abord les Trends in Linguistics (1965) de Mme Ivic où il était insisté surtout sur les divers aspects du structuralisme et dont nous avons souligné les mérites et noté quelques insuffisances dans un tome précédent de la Revue (»).

En 1967, notre Collègue londonien Robins a publié, sous un titre modeste, un volume au contenu fort riche et rédigé avec une grande clarté (2). La matière en est répaitie dans des chapitres qui, de la sophistique grecque au trans- formationalisme chomskien, se suivent dans l'ordre chronologique, à ceci près que les théories des grammairiens indiens sont exposées en même temps que les premiers travaux des Jones, Schlegel ou Bopp dont elles ont provoqué l'éclosion. Certains estimeront peut-être que le souci d'équilibre qui a guidé M. Robins (les chapitres sont sensiblement de la même importance) a exagérément réduit la part consacrée au xxe siècle, c'est-à-dire à l'époque où les études sur le langage ont pris un essor prodigieux et connaissent même un engouement devant lequel il convient de garder la tête froide. Cette prudence de l'auteur est parfaitement justifiée (« the very nearness of the scene makes the discernment of definite directions and movements, and of relatively permanent 'schools', more difficult», p. 199) encore que la pertinence des jugements qu'il porte sur notre temps tende à nous la faire regretter. Quoi qu'il en soit, cette façon de faire a l'avantage de mieux mettre en lumière ce que

(1) T. XLV (1967), p. 1385-1389.

(2) R. H. Robins, A Short History of Linguistics, Londres, Longmans, 1967 ; vin-248 p. in-8°. Prix: 25/-.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw