REMARQUES SUR LES SCULPTURES RYZANT1NES
diï la m::<;i0N de démétiïias
l. L'ornement de style musulman
Les fragments d'Kpiseopi viennent s'ajouter à beaucoup d'autros, que, sur bien des points, par toute la Grèce, on a tirés des ruines, ou relevés sur les murs d'édifices plus récents, fies innombrable.* épaves ne fournissent pas encore une base solide à l'Iiistoire de l'ornement sculpté, sur le sol grec. Les motifs sont d'une diversité, infinie, et les séries que l'on en peut constituer restent flottantes, faute de date. Les dates proposées par M. iiiannopoulos fourniraient matière à discussion. Mais de telles discussions seraient prématurées. Le mieux est d'enregistrer simplement les découvertes, pour en enricliir nos séries, jusqu'au jour où un document décisif nous permet de rattacher telle ou telle d'entre elles à un point fixe, ou d'en préciser le caractère et la signification.
Parmi les fragments d'Kpiscopi, nous discernons quatre plaques, qui peuvent nous rendit1 un tel service. Kl les appartiennent à la catégorie que M. Miannopoulos nomme ε-'.-εοό- γλυφα. Nous dirons, avec M. IJréhier, « sculpture champlevée ». puisque le marbrier procède comme l'orfèvre, qui évide le fond pour y glisser l'émail.
Voici d'abord celle qui porte le nom d'Anna Maliasinos iff/. Λ1). On peut admettre qu'elle formait la face antérieure d'une sorte de sarcophage. De tels sarcophages, demeurés