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Pour une relecture de l'Ecbasis Captivi

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Année 1995 69-2 pp. 202-215
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Revue des sciences religieuses 69 n° 2 (1995), p. 202-215.

POUR UNE RELECTURE DE UECBASIS CAPTIVI

C'est en 1838 que le philologue allemand Jacob Grimm découvrit à la Bibliothèque royale de Bruxelles une œuvre curieuse, au titre énigmatique, en laquelle il crut pouvoir reconnaître la plus ancienne épopée animale du Moyen Age, autant dire l'ancêtre du Roman de Renart. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette œuvre n'a guère retenu l'attention des médiévistes de langue française et il n'existe, à cette date, aucune traduction de YEcbasis en notre langue. Nous espérons combler cette lacune dans un proche avenir ; en attendant, nous voudrions donner un rapide aperçu de YEcbasis et des problèmes qui concernent son auteur, ainsi que le lieu et la date de sa composition.

Dans sa forme actuelle, l'ouvrage compte 1 229 vers latins, en grande partie léonins, et est intitulé : Ecbasis cujusdam captivi per tropologiam (1). Il comprend trois parties distinctes : un prologue (v. 1-68), un récit-cadre, ou fable externe (v. 69-391 + 1098-1229) et une fable interne (v. 392-1097).

Dans le prologue l'auteur explique et justifie son propos. Il se souvient des années insouciantes de sa jeunesse et regrette son manque d'assiduité aux leçons de ses maîtres. Il est bien résolu à réparer sa négligence et à se consacrer aux travaux poétiques, mais il redoute les critiques des connaisseurs. Se sachant incapable d'aborder les genres nobles de la poésie sacrée et de l'histoire, il se contentera de proposer un récit fictif, relatant sa propre expérience, sous le couvert d'une fable à la trame complexe. L'idée de cette fable lui est venue un jour que, demeuré seul au monastère, il observait les paysans

(1) L'édition de référence est celle de K. Strecker, dans la série des Scriptores rerum germanicarum in usum scholarum ex Monumentis Germaniae historicis se- paratim editi, Hanovre, 1935 ; réimpr. 1977. Elle a été reprise par W. Trillitzsch et S. Hoyer pour la traduction allemande, parue à Leipzig en 1964 chez Teubner, et par E. H. Zeydel, pour la traduction anglaise, parue à Chapel Hill, The University of North Carolina Press, en 1964.

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