Couverture fascicule

Axel Kahn, Société et révolution biologique. Pour une éthique de la responsabilité

[compte-rendu]

Année 2000 98-2 pp. 393-395
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Axel Kahn, Société et révolution biologique. Pour une éthique de la responsabilité. Un vol. 12 x 19 de 94 pp. Paris, I.N.R.A., 1996.

Ce livre retrace une conférence et un débat donnés à l'INRA en octobre 1995 (pp. 9-16). Dans une première partie, Axel Kahn y retrace l'histoire de la génétique et l'avancement du génie génétique à partir des années 1970. L'intérêt de cette première partie est de mettre en valeur le saut qualitatif lié à la révolution du génie génétique. Du point de vue de la recherche, Axel Kahn s'autorise à parler de saut qualitatif, parce que ce ne sont plus divers gènes d'une espèce que l'on sélectionne dans l'amélioration végétale ou animale, mais que l'on dispose de gènes venant de n'importe quel être vivant pour améliorer une espèce. Ce constat est intéressant dans la mesure ou de nombreux tenants de la transgenèse et des biotechnologies apportent comme argument à l'appui de la recevabilité de leur technique, que l'homme ne fait pas autre chose depuis des milliers d'années que de sélectionner des gènes et de reconstituer des génomes divers. C'est vrai, mais en soulignant que ces gènes n'ont plus une origine limitée mais une origine extrêmement vaste, Axel Kahn déplace le problème. Ce n'est plus un problème de sélection, c'est une question d'introduction de nouveaux gènes et de compatibilité entre ce que l'on introduit et le génome du végétal ou de l'animal. On peut même évoquer l'introduction de gènes dans un environnement nouveau et l'interaction inconnue entre les gènes et cet environnement. De ce point de vue, toute la question de l'éthique du génie génétique a pris en considération la question de la préservation de l'environnement comme «Bien» spécifiquement humain. On peut même dire que cette question est au

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