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Un temple du Θεός Μέγας à Istros

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Page 455

G. BORDENACHE ET D. M. PIPPIDI 455

LE TEMPLE DU ΘΕΟΣ ΜΕΓΑΣ Λ 1STROS

Dans la zone sacrée d'Istros que les fouilles des dernières années ont mise partiellement au jour, à proximité du temple attribué à Aphrodite et d'un grand autel datant du ve siècle, nous venons de découvrir, au cours des campagnes 1956 et 1957, plusieurs éléments d'un petit temple de style dorique, en marbre de Thasos, remontant à l'époque hellénistique (fig. 1 et 2). Une inscription gravée sur l'architrave nous apprend que l'édifice avait été consacré au Θεός Μέγας par un Thasien, Peisistratos, fils de Mnésistratos (1).

Certains blocs de l'architrave, du fronton et de la corniche ont été trouvés à peu près intacts sur une couche épaisse de cendres et de charbons, peut- être à l'endroit même où ils étaient tombés lors de la destruction de l'édifice (fig. 3). En revanche, bien des pièces plus petites — une métope entre deux triglyphes, des fragments de corniche, des tambours de colonnes — , réutilisées comme matériaux de construction, étaient encastrées dans les murs de plusieurs maisons d'époque romaine qui avaient envahi la zone sacrée après une assez longue période d'abandon.

Il peut sembler prématuré de parler de cet édifice avant que la suite de l'exploration n'en ait révélé le plan et, pour le moins, quelques nouveaux éléments. Mais l'inévitable lenteur imposée à nos recherches par la préoccupation de n'arriver à la couche hellénistique qu'après avoir étudié les niveaux de vie qui se sont succédé au même endroit jusqu'à l'époque romano-byzantine (vie-vne siècle) retarderait par trop le moment de porter à la connaissance du monde savant la découverte d'un monument aussi important (2).

A l'exception des tambours de colonnes, pour la plupart mutilés ou

(1) Cf. le rapport préliminaire sur la campagne 1956, publié dans Materiale §i Cercetâri arheologice, V, 1959, p. 287 et suiv., et aussi BCH 1958, p. 347 avec la note 1. (2) Le retard pourrait être plus grand encore si l'on venait à constater que les fragments découverts ont été transportés là à partir d'un quartier inconnu de la ville et que, par conséquent, la crépis qu'on espère identifier tout auprès, dans la partie encore inexplorée de la zone sacrée, se cacherait en réalité dans une région assez éloignée de celle où nous la cherchons.

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