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Phratries et « Kômai » d'Argos

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PHRATRIES ET « KuMAI » D'ARGOS

Les découvertes récentes de Gh. Kritzas1 nous permettent d'entrevoir comment fut organisé le système des phratries argiennes. Je voudrais revenir ici sur une autre subdivision de la population d'Argos. Dans un nombre croissant de documents — surtout des décrets de proxénie — , la nomenclature des Argiens comprend, à côté ou à la place de l'adjectif qui, comme l'a bien vu W. Vollgrafï2, marque l'appartenance à une phratrie, un nom qui figure toujours au nominatif, en apposition. Par exemple : Λαχάρης Μίθωνος Μελανιππίδας Ύσέα άνω3. On a hésité sur la nature de ces noms, en les considérant tantôt comme des phratries au nominatif4, tantôt comme des lieux-dits5. Cette dernière hypothèse, systématisée par P. Amandry6, a fini par s'imposer7.

Le caractère topographique de ce type de subdivision n'est pas douteux. Dans plusieurs cas, nous avons affaire à des localités connues autrement : Asina, Kléonai, Lyrkeion, Mykana, Prosymna, Yséa, Zarax. Or les recherches de Gh. Kritzas ont prouvé que les phratries sont des divisions des tribus. Quel rapport y a-t-il donc entre les phratries et ces subdivisions topographiques que, pour la commodité de l'exposé, je continuerai à appeler kômai8 ou lieux-dits ?

(1) Ch. Kritzas, ΣΤΗΛΗ (Mélanges Condolèon) (1980), p. 497-510, et la communication qu'il a présentée au VIIIe Congrès international d'épigraphie grecque et latine {Athènes 1982). (2) W. Vollgraff, BCH 33 (1909), p. 182-186 ; Mnemosyne 44 (1916), p. 53-56. (3) Cf. la liste reprise ci-dessous, n° 8. — Pour l'accès à la documentation, voir la bibliographie que donne M. Wôrrle, Untersuchungen zur Verfassungsgeschichte von Argos... (1964), p, 11-31. Pour les textes parus depuis : M. Piérart- J.-P. Thalmann, BCH Suppl VI (1980), p. 255-273; M. Piérart, BCH 105 (1981), p. 611-613 ; 106 (1982), p. 124 et ci-dessus, n. 1. (4) Cf. W. Vollgraff, Mnemosyne 44 (1916), p. 54 : « Inde iam apertum est, si sub finem inscriptionis in honorem Rhodiorum legatur : έλεξε Θίων Ποιμωνίς Μενέδημος Άσίνα non necessario, ut antea putaveram, has ambas φάτρας esse. Ego nunc Ποιμωνίδα φάτραν esse crediderim, sed de Asina vehementer dubito ». (5) Un certain nombre d'entre eux sont reconnus comme tels par W. Vollgraff, Mnemosyne 44 (1916), p. 59-61. (6) P. Amandry, Hesperia 21 (1952), p. 216-219. (7) Cf. M. Wôrrle, o. /., p. 18, n. 37 ; 27-28. (8) L'appellation, naturelle en grec, de κώμη peut s'appuyer sur deux inscriptions de la communauté de Mycènes : IG IV, 497 (vers 195 av. J.-C.) : δεδόχθαι τοις κωμέτοας (1. 11) et C. A. Boethius, BSA 25 (1921- 1923), p. 408-409, 1. 14-15 : τ]αν κοινανίαν άγ[ώνων ών άΐκώμα τίθητι. Mais on notera que dans ce dernier texte, daté par l'éditeur de 200 environ, la formule de résolution est δεδό[χ]θαι τώι [κοιν]ώι των Μυκαν[έ]ων (1. 6-7).

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