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Malia, Secteur Pi

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Fait partie d'un numéro thématique : 2. Études. Dossiers. Rapports
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BCH 138 (2014) Malia

Bâtiment Pi

Maia Pomadère, avec la collaboration de Charlotte Langohr, Maria Emanuela Alberti, Marie-Philippine Montagné et Maria Dinou 1

La campagne d’étude des vestiges du secteur Pi de Malia a eu lieu du 7 juillet au 2 août 2013 2.

L’étude architecturale du bâtiment néopalatial mis au jour entre 2005 et 2010 3 est presque terminée et a clarifié la stratigraphie complexe du bâti. La campagne d’étude céramologique a été consacrée à l’important dépôt de poteries collecté dans la fosse 1, ainsi qu’à la suite de l’analyse de la céramique des espaces 4, 5, 6 et 7 (Ch. Langohr). Par ailleurs, M. E. Alberti (avec l’assistance de A.-M. Avramut) a achevé l’analyse préliminaire et la sélection de la céramique grossière des espaces 10 et 11. Le dépôt secondaire collecté dans la fosse 1, creusée dans la pièce 4, comporte un matériel céramique homogène considérable, évacué dans cette fosse en une seule fois, vraisemblablement à la suite d’une destruction majeure. L’analyse céramologique du matériel de la fosse permet de situer la poterie dans un horizon MM III. En substance, ce dépôt comporte de nombreuses bases de grands vases fermés types jarres ou brocs (15 à 20 cm de diamètre, trouvées littéralement emboîtées lors de la fouille de la fosse), pour lesquels les fragments de bords et de parois correspondant sont proportionnellement peu nombreux. Pourrait-il s’agir du nettoyage, après une destruction, d’un mobilier dont les

1 . M. Pomadère (université de Picardie), Ch. Langohr (F. R. S-FNRS, université catholique de Louvain), M. E. Alberti (Marie Curie Fellow, université de Sheffield), M.-Ph. Montagné (université Aix-Marseille), M. Dinou (XIIe éphorie des Antiquités préhistoriques et classiques).

2 . Des chercheurs et étudiants de diverses universités et services archéologiques y ont participé : M. Dinou a réalisé une campagne d’étude anthracologique du 19 au 25 juin ; Ch. Langohr et M. E. Alberti ont poursuivi l’étude de la céramique néopalatiale, assistées par A.-M. Avramut (université de Vienne, Autriche). Th. Gomrée (université Lyon-2) et M. Pomadère ont conduit l’étude architecturale avec la collaboration de G. Hilbert (architecte DPLG). H. Gautier (université de Picardie) a assuré l’enregistrement et la mise à jour de la base de données Archéodata. P. Hacıgüzeller a travaillé à la mise en place d’un SIG sur le secteur. M.-Ph. Montagné a commencé l’étude tracéologique des obsidiennes. Le nettoyage, la consolidation et la restauration des objets et des structures archéologiques du secteur étaient assurés par A. Konstantatos (EFA) et A. Nikakis. Chr. Gaston (DRAC Île-de-France) a réalisé les photographies des objets, B. Konnemann, assistée d’A.-M. Avramut (université de Vienne, Autriche), les dessins d’objets. A. Sarpaki a mené l’étude carpologique et supervisé le tri des résidus de flottation assuré par M. Trivizas et M. Andonova (université de Réthymnon).

3 . M. Pomadère, BCH 135 (2011) [ 2014], p. 601-624.

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