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Le monde du vécu chez Husserl*

Published online by Cambridge University Press:  09 June 2010

Paul-André Quintin
Affiliation:
Université du Québec à Trois-Rivières

Extract

Cet article s'intitule « Le monde du vécu chez Edmund Husserl » mais ce qui a été traduit peut-être maladroitement par « monde du vécu » dans ce titre, c'est l'expression allemande Lebenswelt qui pourrait tout aussi bien être traduite en français par les termes « monde vécu », « monde de la vie » ou « monde concret ».

Cette notion est au cœur des problématiques du dernier Husserl, c'est-à-dire de l'auteur de « La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale » et des écrits connexes à cette œuvre magistrale qui date de 1935–1936, entre autres « L'origine de la géométrie » et « Expérience et jugement ».

Type
Articles
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1974

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References

1 Husserl, Edmund. Die Krisis der Europaeischen Wissenschaften und die Transzendentale Phaenomenologie, Eine Einleitung in die Phaenomenologische Philosophie. Herausgegeben von Walter Biemel, 2, Auflage, Husserliana Band VI, Haag, Martinus Nijhoff 1962, 559 p. Les 104 premières pages de cette œuvre ont été traduites en français par Gerrer, Edmond dans Les Etudes philosophiques, Paris, 4 (1949), p. 127159Google Scholar; 229–301, sous le titre « La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale. Une introduction è la philosophie phénoménologique ».

2 Ce texte de 1936 a été publié en annexe è la Krisis (cf. note 1). II est surtout connu dans sa traduction française par Jacques Derrida, Collection Epiméthée, Essais philosophiques, Presses Universitaires de France, Paris, 1962, 219 p. Cette traduction est par ailleurs précédée d'une excellente introduction de pas moins de 170 pages due à la plume alerte du même Derrida. En 1939, une version de ce texte a été publiée par Eugen Fink dans la Revue internationale de philosophie, no 2, 15 Janvier 1939, p. 203–225, sous le titre « Die Frage nach dem Ursprung der Geometrie als intentional-historisches Problem ».

3 Erfahrung und Urteil. Untersuchungen zur Genealogie der Logik a été rédigé et publié par Ludwig Landgrebe, Prag, Academia/Verlagsbuchhandlung, 1939, XXIV, 478 p. Une autre édition est parue è Hamburg, Claassen et Goverts, en 1948, puis en 1954. Une traduction française due a D. Souche est parue en 1970 aux Presses Universitaires de France, dans la collection Epiméthée, Essais philosophiques, sous le titre Expérience et jugement, Recherches en vue d'une généalogie de la logique, 498 p.

4 « Formale und Transzendentale Logik. Versuch einer Kritik der logischen Vernunft » a ete publié en 1929 dans le Jahrbuch fuer Philosophie und phaenomenologische Forschung édité par Husserl lui-même, tome X, p. 1–298. II a donné lieu à un tirage à part chez Max Niemeyer, Halle, 1929. Une traduction française due à Suzanne Bachelard a été publiée en 1957 par les Presses Universitaires de France dans la collection Epiméthée, Essais philosophiques sous le titre Logique formelle et logique transcendantale. Essai d'une critique de la raison logique, 448 p.

5 Notons ici que Husserl se relere au logos grec. II englobe sous le terme de logique ce que nous appelons aujourd'hui ontologie, épistémologie et logique formelle. Pour la tradition grecque, la logique se devait d'élucider toutes les dimensions de l'expérience ou du questionnement philosophique. Constatant la présence de présupposés dans les sciences, on peut alors se tourner vers la logique qui s'est développée au cours des âges et se demander si elle peut expliquer ou résoudre ce dilemme.

6 L.F.T. o.c, traduction Bachelard, p. 301.

7 L.F.T. o.c, traduction Bachelard, p. 21–22.

8 « Ideen zu einer reinen Phaenomenologie un phaenomenologischen Philosophie» fut publié dans le Jahrbuch…, tome 1, 1913, VII et 323 p. et en tiré-è-part chez Max Niemeyer, Halle, 1913. La deuxième édition en 1922 porte le sous-titre Erstes Buch: Allgemeine Einfuehrung in die reine Phaenomenologie, de même que la troisième édition en 1928. Nous citons la traduction de Riooeur, Paul, Idées directrices pour une phénoménologie, Bibliothèque de Philosophie, Paris, Gallimard, 1950, p. 63Google Scholar.

9 Cartesianische Meditationen und Pariser Vortraege. Husserliana Band I, Haag, Martinus Nijhoff, 1963, p. 65. Nous citons (avec des modifications de détail) la traduction de Peiffer et Levinas, Méditations cartésiennes, Introduction è la phénoménologie, Paris, J. Vrin, 1953, p. 22 (La premiàre version de ce texte date de 1929).

10 Idem que note 9, p. 65 et 22–23.

11 Nachwort p. 149, in Ideen… Drittes Buch, Die phaenomenologie und die Fundamente der Wissenschaften, Husserliana, Band V, Haag, Martinus Nijhoff, 1952. Une traduction de ce texte par Kelkel, L. est parue dans la Revue de Metaphysique et de Morale, Paris, 62 (1957) p. 369398Google Scholar.

12 Die Idee der Phaenomenologie, Fuenf Vorlesungen, Husserliana Band I, Haag, Martinus Nijhoff, 1958, 96 p. (Ce texte date de 1907). Erste Philosophie 1923/1924, Zweiter Teil, Theorie der phaenomenologischen Reduktion, Husserliana Band VIII, Haag, Martinus Nijhoff 1959, 594 p. Pour la présentation et la critique des « voies » de la réduction, nous nous inspirons ici surtout de l'excellent ouvrage d'Iso Kern, Husserl und Kant, Eine Untersuchungueber Husserls Verhaeltnis zu Kant und zum Neukantianismus, collection Phaenomenologica no 16, Martinus Nijhoff, Den Haag, 1964, 448 p.

13 De Waelhens, A. Phénoménologie et vérité. Essai sur l'évolution de l'idée de vérité chez Husserl et Heidegger, collection Epiméthée, Paris, Presses Universitaires de France, 1953, p. 36.

14 Erste Philosophie II, o.c. p. 126 sq. et Krisis, o.c. p. 229 sq.

15 Krisis, o.c. p. 261, 263, 268.

16 Krisis, o.c. p. 319.

17 Krisis, o.c. p. 223.

18 Krisis, o.c. p. 105–193.

19 Expérience et jugement, traduction D. Souche, o.c. p. 52.

20 L.F.T. o.c. traduction Bachelard, p. 203.

21 Krisis, o.c. p. 125.

22 Krisis, o.c. p. 154.

23 Nous nous référons à ce texte désormais classique de l'avant-propos de la Phénoménologie de la perception, texte dans lequel Merleau-Ponty affirme que le plus grand enseignement de la réduction, c'est l'impossibilité même de la réduction.