NOTE SUR LA RESTAURATION PARTIELLE
DE
L'AUTEL DE CHIOS A DELPHES
(PI. XIII et XIV;.
La démarchie de Chios, grâce à l'entremise éclairée Je M. Pappadakis, éphore «les antiquités do Phocide (1), a bien voulu décider, en avril 1920, de consacrer un crédit au relèvement et à la restauration de l'Autel construit jadis à Delphes, à l'Est du grand temple d'Apollon, par les habitants de l'île, vers 475 avant J.-C. (2).
Ce monument, très connu, dont Hérodote et Pausanias ont fait mention tour à tour, se compose essentiellement, comme l'on sait, d'un massif principal (Ουαέλη), et d'une plate-forme antérieure (πρόΟυσ'.ς), à laquelle on accédait jadis par un escalier.
Depuis la période des fouilles exécutées par le gouvernement français sous la direction de M. Th. Homolle, le massif principal de l'autel avait été remonté partiellement, mais de façon provisoire {fig. /).
En 1919, M. F. Courby, chargé de l'étude exhaustive que
(1) [\jà Direction de l'École d'Athènes adresse ici ses remerciements a MM. E. Bourguet, F. Courby et N. Pappadakis, qui se sont principalement intéressés à l'entreprise, menée à bien par M. J. Heplat; le Hiéron de Delphes leur devra la restauration d'un de ses monuments les plus vénérables. N. de la Réd.1. (2) Cf. E. Bourfruet, Les ruines de Delphes, 1914, p. i"i", sqq.; Fr. Poulsen, Delphi, li)20, p. 203 sqq (l'indication donnée là pour le nombre d'assises en pierre bleue n'est plus exacte). L'étude détaillée de l'Autel de Chios prendra place dans le fascicule Fouilles de Delphes, La Terrasse du Temple, II, de M. F. Courby (en cours d'impression).
