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FOUILLES DE GIIA
L'île de Gha(\) est située dans 1! Άθα|/.άντιον πιδίον(?)', à l'Ouest de la baie de Pléléa et au Sud-Est de Κώχα·., dont la sépare le Céphise. La double digue qui suit le bord oriental du Çopaïs se relie à l'île vers. l'Est, et le trop -plein du lac se déversait dans un catavothre aujourd'hui bouché, mais dont l'existence est prouvée par les eaux, qui s'accumulent à son entrée et y restent stagnantes presque toute l'année. 11 suit de là — et nous reviendrons sur ce point — qu'à l'époque où. les M inyens endiguèrent le lac, l'île de Gha faisait partie, et partie essentielle, des travaux de dessèchement. ; ,,
(1) Je dois remercier ici la Compagnie anglaise du Copaïs qui a autorisé des fouilles clans l'île.. M; Scouloudi, dont l'obligeante intervention a beaucoup fail.pour obtenir celle' permission, enfin MM. Lallier et Kamhanis", directeur et trésorier de la Compagnie, auxquels je suis heureux do témoigner publiquement ma gratitude. La carte ci-jointe (pl.X), la seule exacte de l'île, est due a M. Làllier. Λ côié du nom de Gha, dont l'étymologie est incertaine, on trouve celui de Goulas (en albanais, château ) et par corruption Gla : cf. L. Koss, Reisen des Kœnigx OLlo und der Kœnigin Amalia in Grièchenland (en 1834), Halle 1848, I, p. 105. — Ulrichs, Reisen und Forschungen in Grièchenland, 1837, 1, p. 217 — Carie de l'élat-major français. — W. Vischer, Erinnerungm und Eindruecke au s Grièchenland (en. 1853), 2" éd..LAle 1875, p. 581. — Le nom populaire est aujourd'hui Palaeo-Castro — Peul-élre trouverait-on, dans quelque diplôme ou chez quelque voyageur, .l'explication du mut de Gha. Je n'ai pu, faute des livres nécessii ires, faire moi-même ces recherches. ' ' - (2) Cf. sur ϋ'ΛΟζμχνηον πίδίο·/. l'opinion de M. Kambanis(/^//. 180?, p. 128', note 1), la seule qui puisse se concilier avec le texte de Pausnnias, IX. 24, 1. Bien que le périéjiète n'ait pas suivi lui-même la route qu'il décrit d"A- χραίφνιον à Kto-at ·( il lui aurait fallu passer près de nptre île et il n'aurait pu s'empêcher d'en faire mention), son téinoi^na^c est assez précis pour qu'il nous faille lacceplrr. Ce te\te — qu'il confirme indirectement ( IX.?4,3)— es,l d ailleurs le seul où l'on puis.se trouver dans (antiquité une mention de Gha. Quelque vagues que soient les mots οιχησαι δέ /Λ0*{*αντ« εν «υτώ φασίν, j'y .venais volontiers une allusion, involonlaiie chez Pausanias, consciente cbe? l'auteur qu'il a copié,. aux ruines de Palîjeo.-Xastro,. ; ,, ., _ . . v. » —
