Couverture fascicule

Thomas A. Szlezak, Le plaisir de lire Platon. Trad. par M.-D. Richard

[compte-rendu]

Année 1998 96-1 pp. 134-139
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COMPTES RENDUS

Histoire de la philosophie

Un vol. 22 x 14 de iv-198 pp. Paris, Editions du Cerf, 1996. Prix: 150 FF.

Dans le Bulletin de philosophie ancienne publié dans la Revue de métaphysique et de morale par A. Lacks (1995/3), le rédacteur de la notice sur le livre de Szlezak dans sa version allemande {Platon lesen, Stuttgart, Frommann-Holzboog Verlag, 1993) exprimait le souhait de voir cet ouvrage rendu accessible le plus tôt possible au public de langue française. Ce désir est aujourd'hui devenu réalité grâce aux bons soins des Éditions du Cerf et au travail de M.-D. Richard (un auteur dont les travaux sont d'ailleurs déjà assez bien connus par les spécialistes du platonisme). Depuis l'année passée, en effet, la version française du livre de Szlezak est disponible dans les librairies. Comme on vient de le dire, il s'agit de la traduction française de la version allemande du livre, Platon lesen, laquelle dépendait à son tour de la version italienne de l'ouvrage, Corne leggere Platone, parue à Milan en 1991. Comme il l'avoue ouvertement dans la préface proposée pour cette version française, l'auteur s'est fixé comme but dans ce livre «de parvenir à une interprétation de l'activité littéraire de Platon qui se justifiât eu égard à sa critique de l'écrit dans le Phèdre» (p. i) et non de prendre position dans le cadre actuel des interprétations du philosophe d'Athènes, fortement marquées, d'une part par la renaissance en force du paradigme herméneutique classique lié à l'interprétation schleiermachienne de Platon, et d'autre part par le «nouveau paradigme» herméneutique issu de l'École de Tubingen. Autrement dit, tout en proposant de fait une réflexion qui contribue à consolider les théories de l'Ecole de Tubingen, Szlezak veut uniquement nous introduire à une lecture de Platon respectueuse de l'intention du philosophe athénien lors de la mise par écrit de sa philosophie dans les dialogues. Szlezak veut nous offrir une lecture de Platon à «partir de Platon» (p. n), en écartant de cette lecture les idées préconçues de notre mentalité de lecteurs modernes. Le véritable «plaisir» de lire Platon, nous l'aurons au prix de ce sacrifice. Mais, pour Szlezak, ce sacrifice est difficile à faire et, malgré tout, depuis l'époque des lumières au moins, on continue de lire Platon suivant ce qu'on peut appeler «la théorie

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