Couverture fascicule

La réception des Éléments d'Euclide au Moyen Âge et à la Renaissance. Introduction / The reception of Euclid's Elements during the Middle Ages and the Renaissance. Introduction

[article]

Année 2003 56-2 pp. 267-273
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 267

La réception des Éléments d'Euclide au Moyen Âge et à la Renaissance

Introduction

Sabine Rommevaux (*)

Je dédie ce volume à ma mère, Marie-Paule Rommevaux, trop tôt disparue. Elle m'avait donné le goût des mathématiques et de leur histoire. Elle portait un intérêt soutenu à mes recherches et avait relu certains des articles qui composent ce recueil.

L'Occident disposa de la totalité des Éléments d'Euclide dès le xir siècle grâce aux différentes traductions latines faites à partir de versions arabes - ou même directement à partir d'un texte grec -, et de traductions hébraïques.

La réception de ce texte fondamental suscita immédiatement des commentaires. La version dite « Adélard III », publiée par Hubert L. L. Busard (1) qui l'attribue à Jean de Tynemouth à la suite de Willbur Knorr, est un exemple de version commentée datant de la fin du xir siècle ou du début du xine siècle ; mais la plus importante historiquement et certainement la plus riche mathématiquement est la recension que Campanus composa vers 1260. Cette recension est utilisée par l'ensemble des savants médiévaux et est une source importante des mathématiques de la Renaissance dès son impression à Venise en 1482.

La réception du traité euclidien fut aussi l'occasion de développements mathématiques originaux, dès le хпг siècle. Ainsi, Jorda- nus de Nemore s'approprie les livres arithmétiques des Éléments qu'il enrichit de la tradition de l'arithmétique de Nicomaque - transmise au monde latin grâce à Boèce - afin de constituer sa propre Arithmétique. Et parmi les développements les plus origi-

(*) Sabine Rommevaux, UMR 8519 « Savoirs et textes » du CNRS, Maison de la recherche, Université Lille 3, BP 149, 59653 Villeneuve-d'Ascq Cedex. (1) Hubert L. L. Busard, Johannes de Tinemue's redaction of Euclid's Elements, the socalled Adelard III version (Stuttgart : Franz Steiner, 2001). Rev. Hist. ScL, 2003, 56/2, 267-273

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw