Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Aristophane, Xénophon, le pseudo-Démosthène et l'architecture du bouleutèrion d'Athènes

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 475

ARISTOPHANE, XÉNOPHON, LE PSEUDO-DÉMOSTHÈNE ET L'ARCHITECTURE DU BOULEUTÉRION D'ATHÈNES

On sait que l'agora d'Athènes était bordée à l'Ouest, au pied de la colline dite Colonos agoraios, par un alignement de bâtiments publics assez disparates, communément désignés dans l'Antiquité par l'expression collective τα αρχεία, « les officiels ». C'étaient, du Nord au Sud, le portique royal, la stoa de Zeus, le temple d'Apollon Patrôos, le Métrôon, la tholos, le bouleutérion enfin où tenait séance le Conseil des Cinq Cents. De tous ces monuments il ne reste guère aujourd'hui que les fondations, si bien que nos collègues américains ont dû mettre en œuvre toutes les ressources de leur rigoureuse méthode, de leur perspicacité, pour en reconstituer, autant qu'il était possible, l'architecture et l'histoire1.

Les fouilles ont ainsi révélé que le bouleutérion, l'un des plus ruinés, avait occupé deux emplacements successifs, un bouleutérion « ancien », construit au début du ve siècle, ayant été remplacé dans les dernières décades du même siècle par un bouleutérion « nouveau », situé à l'Ouest du précédent, dans une niche artificiellement creusée au flanc de Colonos agoraios2.

L'ancien bouleutérion, qui succédait lui-même à une modeste bâtisse du vie siècle, est rasé au sol. Ses fondations dessinent approximativement un carré (23,30 m x 23, 80 m) divisé en deux rectangles inégaux, celui du Nord correspondant à la salle des séances, celui du Sud à un vestibule oblong, une sorte de salle des pas perdus aménagée. en arrière du mur de façade, qui regardait au Sud. Cinq colonnes disposées en Π soutenaient intérieurement la toiture. Quant aux murs, seuls quelques menus débris montrent qu'ils étaient en pôros. A cela se limitent les indications fournies par la ruine. C'est donc par hypothèse que l'on restitue au Sud un mur de façade percé de deux portes et, dans la salle des séances, des gradins de bois rectilignes, étages parallèlement aux murs Est, Nord et Ouest (fig. 2).

Probablement endommagé par les -Perses en 480, restauré après la libération d'Athènes, l'ancien bouleutérion servit aux réunions du Conseil jusque dans les

(1) Sur tous ces monuments on consultera l'excellent ouvrage de H. A. Thompson et R. E. Wycherlev, The agora of Athens (1972), où l'on trouvera pour chacun d'eux une bibliographie détaillée. (2) H. A. Thompson, R. E. Wycherley, /./., p. 29-34, fig. 9 (ici reproduite fig. 2).

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw