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Note sur les antiquités de Macra Comè

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NOTE SUR LES ANTIQUITÉS DE MACRA COMÉ

L'acropole fortifiée de Macra Corné, localité des Énianes, se dresse dans la haute vallée du Spercheios entre les villages de Platystomo et de Vary- bopi (1), ce dernier officiellement nommé depuis peu Macra Corné (fig. 1). La topographie de la cité antique vient d'être précisée sur quelques points grâce aux recherches d'un amateur éclairé, M. Jean Noussias, qui a bien voulu faire profiter l'École Française de ses découvertes. J'expose ici les observations que nous fîmes ensemble dans cette région au printemps de l'année 1954 (2) : elles concernent l'extension de l'habitat dans la plaine et l'emplacement de sa nécropole.

L'acropole, décrite dans l'ouvrage de M. Yves Béquignon auquel nous renvoyons le lecteur, n'enfermait pas toute la ville dans le périmètre de ses remparts. Celle-ci occupait aussi le flanc Nord-Est de la colline et une partie de la plaine qui se trouve à ses pieds ; étirée dans le sens Est-Ouest sur une longueur de 1 km. 500 environ, la bourgade justifiait, mieux que ne le faisait l'acropole seule, les deux termes de son nom : Μακρά Κώμη.

Sur l'acropole proprement dite, les eaux de pluies qui dépouillent peu à peu le sommet de sa terre végétale, ont fait apparaître au ras du" sol, dans la partie méridionale de l'enceinte, plusieurs alignements de moellons grossièrement jointoyés, orientés Est-Ouest ; ce sont à mon avis les restes des murs de soutènement qui délimitaient sur la pente une série de terrasses superposées, car à chaque alignement correspond une dénivellation. L'emplacement des habitations qui s'y élevaient est marqué simplement par des fondations de moellons — probablement surmontées jadis par des murs de briques — dont on retrouve les tronçons entre les fourrés de chênes verts.

De semblables vestiges, mais plus nets, se voient encore hors les murs, sur la croupe qui se détache de l'acropole en direction du Nord-Est. Ils

(1) L'identification est probable, mais non prouvée : Y. Béquignon, La vallée du Spercheios, Bibl. Éc. Fr. Athènes et Rome, t. 144, pp. 316-322, et fig. 15. (2) Nous avons le plaisir de remercier M. Colamas pour l'aimable accueil qu'il nous a réservé à l'hôtel de la station thermale, et le docteur Sophianos de Lamia qui facilita beaucoup notre enquête auprès des habitants de Platystomo.

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