Couverture fascicule

Ramón Hernandez, Derechos humanos en Francisco de Vitoria. Antología

[compte-rendu]

Année 1987 67 pp. 406-407
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COMPTES RENDUS

Philosophie des temps modernes

Un vol. 19 x 14 de 234 pp. Sala- manque, Editorial San Esteban, 1984.

L'objectif de ce livre sur la pensée de Francisco de Vitoria (1483- 1546) est de présenter, sous forme d'anthologie, les textes principaux du théologien espagnol qui peuvent être mis en rapport avec le sujet des droits de l'homme. L'occasion pour ce faire a été la célébration de l'anniversaire de sa naissance (1983).

Comme le dit l'A., ces textes choisis sont rangés selon un certain ordre qui révèle la structure philosophique (la scolastique) à partir de laquelle on fait émerger la conception vitorienne des droits de l'homme. Cette structure repose fondamentalement sur une manière de concevoir l'homme comme un être rationnel qui peut se perfectionner dans la mesure où il est un être social par excellence, c'est-à-dire faisant face aux défauts individuels et collectifs par la vie en commun.

La communication nécessaire entre les hommes, qui entraîne la vie en commun, sera pourvue de certaines qualités constitutives selon Vitoria, qui, de plus, définiront le cadre de sa perspective sur les droits de l'homme. Nous pouvons noter, entre autres, les suivantes: l'homme est un être naturalement «civil et sociable»; l'intercommunication est essentielle pour que des êtres humains le deviennent vraiment; tous les hommes sont, par droit naturel, égaux entre eux; enfin, l'homme n'est pas un loup pour l'homme.

Outre cela, l'intérêt est que Vitoria donne un aperçu des problèmes du droit international, spécialement quand il fait référence à la délimitation des droits des conquérants (ce qui suppose aussi un droit pour les conquis), et des vraies causes qui peuvent justifier la guerre (il est bien connu pour ses thèses sur le traitement des Indiens, à propos de la- colonisation de l'Amérique par l'Espagne): en fait, «l'unique cause de guerre juste, c'est l'injure grave».

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