Couverture collection

Yasukatsu Maeyama, Astronomy in Orient and Occident: Selected papers on its cultural and scientific history

[compte-rendu]

Année 2006 59-2 p. 363
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 363

(Hildesheim-Zürich-New York: Georg Olms Verlag, 2003), 17,5 x 24,5 cm, X-562 p., fig., tabl., index, «Collectanea», vol. XLIV.

Le professeur Yasukatsu Maeyama est un historien bien connu de l’astronomie qui travaille à l’Institut für Geschichte der Naturwissenschaften à Francfort depuis 1966. Comme le titre de son ouvrage l’indique, il publie ici ses principaux papiers (en langues allemande et anglaise) parus dans des revues ou des actes de colloques, depuis 1974 à nos jours, ce qui est une excellente idée. On trouve ainsi 25 publications réparties en 5 parties: astronomie chinoise, Antiquité, Renaissance, astronomie théorique, histoire générale de l’astronomie, le tout suivi d’un index général très détaillé. Première constatation, Yasukatsu Maeyama couvre un éventail très large de l’histoire de l’astronomie, puisqu’il s’est intéressé aussi bien à l’astronomie chinoise que babylonienne ou occidentale, ce qui aujourd’hui est plutôt rare. Il faut dire que son approche très mathématique de l’histoire lui permet de s’attaquer à des problèmes aussi divers que la théorie de la Lune des Babyloniens ou encore l’étude du mouvement keplérien en passant par la détermination des paramètres des catalogues d’étoiles chinois. Il va de soi que la lecture de cet ouvrage demande de solides connaissances en astronomie moderne et en mathématiques. On peut néanmoins se demander pourquoi Yasukatsu Maeyama utilise dans ses comparaisons sur les anciennes théories solaires, lunaires et planétaires, des données qui sont notoirement défaillantes, en particulier les tables de P. V. Neugebauer et celles de Tuckerman. Depuis 1986, les historiens de l’astronomie ont à leur disposition des tables planétaires bien supérieures, mises au point au Bureau des longitudes par P. Bretagnon et J.-L. Simon (et depuis 1991, des tables du mouvement de la Lune, dues à Michelle Chapront-Touzé et Jean Chapront) qui sont en plus d’une utilisation beaucoup plus facile. Ceci étant dit, les historiens des sciences trouveront dans cette somme de travail considérable des éléments de référence souvent incontournables. Denis SAVOIE