Couverture fascicule

I. 3. Les vases

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 391

Artémis rtémis à Épidamne pidamne -Dyrrhachion rrhachion . Une mise en perspecti perspecti perspecti ve 391

BCH 134 (2010) le ventre, alors que bien souvent ces femmes sont montrées entièrement nues. Enfin, mentionnons l’existence de trois fragments de «poupées » articulées.

Types masculins. Le groupe des représentations masculines est dominé par la présence d’une vingtaine de jeunes bergers criophores 28, qui sont sans doute des jeunes gens apportant l’animal de sacrifice, la plupart coiffés du pilos et accompagnés d’un chien. On compte également une dizaine de personnages debout, essentiellement des éphèbes nus ou demi-nus, un ensemble de six banqueteurs et seulement trois garçonnets.

Animaux. Le bestiaire se subdivise en deux catégories. Parmi les quadrupèdes, pas toujours identifiables, figurent essentiellement des béliers 29. On peut donc rapprocher ces statuettes de celles des bergers criophores et les interpréter, peut-être, comme les substituts d’animaux réellement sacrifiés dont elles pérenniseraient le souvenir auprès de la divinité. Ont pu être identifiés aussi quelques chiens, un boeuf et peut-être une panthère. À côté de ces espèces, on trouve un petit nombre de volatiles, surtout des pigeons ou des colombes.

I. 2. 4. Identifications ?

Parmi toutes ces images de terre cuite, seule une trentaine représente des divinités clairement identifiables : il s’agit principalement d’Artémis en chiton court, accompagnées d’un chien et portant souvent la léonté et la nébride (Artémis Bendis) 30,

quatre Aphrodites dont trois agenouillées dans un coquillage 31 et une seule Nikè. Toutes les autres statuettes et protomés, féminines comme masculines, qu’aucun attribut particulier ne caractérise, doivent être considérées comme de simples mortel(le) s 32, à l’images de ces jeunes femmes, ces filles et ces jeunes garçons qui les ont déposées auprès de la divinité lors de festivités, de rituels ou d’une simple visite.

I. 3. Les vases (E. Shehi, A. Tichit) L’étude de la céramique – environ 1500 kg de tessons – a été engagée en 2006 : elle en est encore dans sa phase préliminaire de tri et inventaire. Les datations des vases rejoignent celles des terres cuites votives et permettent d’établir la période de fréquentation du sanctuaire : celle-ci commence dès la période archaïque, représentée par un très petit nombre de vases corinthiens. La grande masse des tessons appartient à des vases des périodes classique et hellénistique (ive – iii e s. av. J.-C.) : principalement des lécythes

28. Artémis GD1, p. 24, fig. 4. 29. Artémis GD1, p. 24, fig. 5-6. 30. Artémis GD1, p. 16, fig. 2-4, p. 22, fig. 4-5, p. 25, fig. 2-3. 31. Artémis GD1, p. 14, fig. 3-4. 32. Sur cette proposition d’identification, voir Huysecom -Haxhi , Muller 2007 et Muller 2009.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw