Couverture fascicule

Claude Royon, Dieu, l'homme et la croix. Stanislas Breton et Eberhard Jüngel

[compte-rendu]

Année 1999 97-3-4 pp. 715-716
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 715

Un vol. 22 x 14 de 418 pp. Paris, Editions du Cerf, 1998.

Dans cette étude, l'auteur fait une comparaison systématique de deux pensées de Dieu à partir de sa mort en croix. L'une, à savoir, celle de Jiingel, rigoureusement théologique et prenant son point de départ dans la seule autorévélation de Dieu en Jésus Christ et celui-ci (surtout) crucifié (puis ressuscité); l'autre, celle de Breton, hésitant entre un parcours philosophique et un parcours théologique (hésitation qui n'étonnera pas chez maint penseur catholique). Bien qu'une telle comparaison méritât une réflexion plus profonde sur son (im)possibilité — car la convergence consistant dans une exclusion commune de toute concep- tualité métaphysique quant à Dieu risque de s'effacer par la divergence des points de départ, — Royon a réussi à peser les qualités tant philosophiques que théologiques de ses auteurs, chaque fois pour les distinguer précisément. Presque jamais la (sur-)systématisation n'ennuie. Elle éclaircit au contraire ce qui nous semble être une opposition tout à fait

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw