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Laplace et Sylvestre-François Lacroix

[article]

Année 1953 6-4 pp. 350-360
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DOCUMENTATION ET INFORMATIONS

I. — DOCUMENTATION

Laplace et Sylvestre-François Lacroix

Les papiers du mathématicien français Sylvestre-François Lacroix (1765-1843), conservés à la Bibliothèque de l'Institut de France, apportent nombre de renseignements précieux, tant sur la vie et l'œuvre de Lacroix, que sur ses rapports avec les principaux savants de l'époque et, d'une façon générale, sur la vie scientifique, si active au cours de cette période de la fin du xvine siècle et du début du xixe siècle.

Les documents que nous publions ici, tirés en majeure partie de cette source, apportent d'utiles précisions sur les rapports de ce grand professeur avec l'un des maîtres de la science française, Pierre-Simon Laplace (1749-1827). Excellents jusqu'après la Révolution, ces rapports semblent être ensuite devenus beaucoup plus froids, Lacroix jugeant de façon assez sévère l'opportunisme politique manifesté sous l'Empire et la Restauration par son collègue de l'Institut, tout en continuant à admirer son œuvre de savant.

Professeur de mathématiques à l'École des Gardes de la Marine de Rochefort, depuis la fin de 1782, Lacroix s'était consacré à diverses recherches d'astronomie et de mathématiques qui le firent connaître de plusieurs membres de l'Académie des Sciences. Sur la recommandation de Monge, Condorcet le fit venir à Paris au début de 1786, afin de lui confier la chaire de mathématiques du Lycée, qu'il n'avait acceptée qu'à la condition de pouvoir s'y faire remplacer. Chargé également, en février 1787, de la suppléance de Dagelet dans une chaire de l'École royale militaire de Paris, Lacroix continua ses diverses recherches, tout en entreprenant de nouveaux travaux, dont la préparation d'un grand traité d'analyse. C'est de cette époque que datent ses premiers rapports avec Laplace, savant déjà très estimé, examinateur des élèves du corps de l'artillerie depuis le décès de Bézout en 1783. Mais la chaire de mathématiques du Lycée ayant été supprimée en août 1787 et l'École Militaire fermée au début de 1788, Lacroix dut accepter un poste de professeur de mathématiques, physique et chimie à l'École royale d'Artillerie de Besançon. Il partit pour cette ville,

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