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Catherine Malabou, L 'avenir de Hegel. Plasticité, temporalité, dialectique

[compte-rendu]

Année 1999 97-1 pp. 151-156
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Catherine Malabou, L 'avenir de Hegel. Plasticité, temporalité, dialectique (Bibliothèque d'histoire de la philosophie). Un vol. 21,5 x 13,5 de 272 pp. Paris, Vrin, 1996.

Le titre est prometteur puisqu'il joint au thème crucial de l'avenir le nom du philosophe le plus inquiétant pour les métaphysiciens contemporains — Hegel, qui inquiète précisément en ce que son œuvre semble marquer la fin de la métaphysique et donc l'impossibilité de son avenir. Sous ce titre, présenté d'emblée «comme une affirmation» (p. 11), se cache la version remaniée d'une thèse de doctorat réalisée sous la direction de Jacques Derrida; le lecteur ajoutera à cela la garantie de qualité que promet la composition du jury — détaillée dans les remerciements — pour se faire une idée approximative de ce qu'il est en droit d'attendre du livre. Il ne sera sans doute pas déçu: l'exercice est poursuivi avec maîtrise et originalité du début à la fin de l'ouvrage tant par le contenu que par la forme. On relèvera au passage le dessin, croqué par Hegel, choisi «Pour une illustration de la plasticité» (p. 10).

L'enjeu n'est pas mince: l'avenir de Hegel «reste à prouver, à instruire. C'est à cette instruction que le présent ouvrage entend se consacrer» (p. 11). L'A. est amenée à cette question d'une part suite à l'accusation portée, au nom du temps, contre Hegel par toute la tradition philosophique venue après lui (en particulier Heidegger), d'autre part par l'étonnement devant un mot intriguant par «sa discrétion dans le corpus hégélien» (p. 246): le terme «plastique». La notion de plasticité, en tant qu'elle «travaille au corps l'exposition systématique, sans jamais la surplomber ni la surdéterminer» (pp. 33-34), sera au cœur de la démarche; elle y désignera la temporalisation immanente au système.

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