Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Réminiscence et procession de l'âme selon Proclos

[article]

Année 1971 2 pp. 177-189
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 177

Réminiscence et procession de l'âme selon Proclos

La philosophie de Proclos est-elle une doctrine de l'Un s'exprimant dans l'âme ou une recherche de l'âme par elle-même sous la motion d'un ineffable nommé symboliquement «l'Un»? Si on tient compte de l'économie du système et des déclarations répétées de son auteur, la seconde perspective semble la mieux fondée. Pour ce lointain disciple de Socrate, tout est en chaque être selon son mode, mais singulièrement dans l'âme, lien de l'univers. La philosophie n'a d'autre tâche que de déployer intégralement l'espace psychique. Dès lors, si nous voulons donner un sens au terme « procession », nous devons étudier la genèse de l'âme. Mais nous n'y parviendrons pas sans réveiller celle-ci et tenter de surprendre le secret de la réminiscence.

I. La réminiscence

La façon dont Proclos présente la réminiscence semble d'abord très classique, c'est-à-dire conforme à la tradition platonicienne. Quand une âme acquiert un savoir, elle ne s'ajoute rien. Elle se convertit vers elle-même, après avoir libéré, par une purification appropriée, son oeil intérieur et les semences de vérité qu'elle portait déjà en elle. Mais le Lycien avance une interprétation précise de cette théorie. Tout d'abord, il se garde de défendre une conception naïve des idées innées. Il reconnaît qu'un apport expérimental et que des stimulations externes (comme l'éducation) sont indispensables pour réveiller une âme appesantie par un corps empirique et devenue partiellement « hétéromobile », contrairement à sa nature automotrice^). Ce corps est, en effet, principe d'aveuglement, à la différence du corps primordial et incorruptible qui lui est sous-jacent et qui est l'unique corps des

(i) In Alcibiadem, Westerink (1954), 280.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw