Couverture fascicule

Laurence K. Shook, Étienne Gilson. Introduzione di Inos Biffi

[compte-rendu]

Année 1992 88 pp. 589-590
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Un vol. 23 x 15 de xxxm-495 pp. Milan, Jaca Book, 1991. Prix: 62.000 L.

Nos lecteurs connaissent l'excellente biographie d'Etienne Gilson publiée en 1984 par le P. Shook (cf. R. philos, de Louvain, 1986, pp. 521-525). En voici la traduction italienne, réalisée par Maria Stefa- nia Rossi, avec une importante introduction de Mgr Biffi (un index spécial est réservé à cette introduction pp. 479-480). Ce sont ces pages de Mgr B. qui retiendront ici notre attention. Elle portent un titre: Etienne Gilson, uno storico délia filosofia, unfilosofo, che è un uomo. L'A. rappelle d'abord que Gilson nous a laissé une autobiographie, dans son livre de 1960: Le philosophe et la théologie', livre captivant, mais aussi décevant, car les jugements qu'on y trouve sont souvent contestables. Le P. Shook nous a donné une très riche biographie du grand historien. Mgr B. veut bien rappeler les mises au point, corrections et additions que j'ai apportées à cette biographie, non seulement dans l'étude critique que je lui ai consacrée en 1986, mais dans d'autres articles où il est question de Gilson ou de son historien. Mgr B. rappelle aussi l'amitié profonde qui unissait Gilson et Maritain, si différents cependant par leur personnalité et leurs conceptions philosophiques. Il s'étend ensuite sur l'œuvre de Gilson comme historien de la philosophie médiévale et sur ses vues concernant la «philosophie chrétienne»; il rappelle les discussions auxquelles sa conception de l'histoire a donné lieu en Italie (M. Dal Pra, A. Poppi, E. Riondato). Il met curieusement en doute que Gilson ait défendu l'idée de philosophies spécifiquement chrétiennes (p. xxix), alors que la controverse suscitée en 1931 par Emile Bréhier portait précisément sur la question de savoir si, dans le genre «philosophies», il existait une espèce «philosophies chrétiennes». Une philosophie «christocentrique» (celle que Gilson attribuait à S. Bonaventure) n'est-elle pas une philosophie spécifiquement chrétienne? Quant aux rapports entre philosophie et théologie chez les théologiens du moyen âge, j'ai longuement traité ce sujet en diverses occasions et je ne reviendrai pas ici sur les critiques

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