Couverture fascicule

San Bonaventura, La sapienza cristiana. Collationes in Hexaëmeron a cura di Vincenzo Cherubino Bigi. Editoriale di Inos Biffi

[compte-rendu]

Année 1986 62 pp. 263-264
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Un vol. 23 x 15 de 339 pp. Milan, Jaca Book, 1985.

Voici la traduction italienne des célèbres conférences données à Paris du 9 avril au 28 mai 1273, dans lesquelles Bonaventure défend l'unité et la transcendance de la sagesse chrétienne contre la menace rationaliste que l'aristotélisme radical de certains maîtres de la faculté des arts constituait pour l'université et la chrétienté. On sait que ces conférences ne sont connues que par deux reportations assez différentes. C'est la plus longue qui est ici traduite par le P. Bigi, franciscain.

L'éditorial de M. Biffi situe les Collationes dans leur cadre historique et met en relief l'objectif poursuivi par S. Bonaventure. À propos de l'interprétation de la philosophie bonaventurienne proposée par Gilson (p. 3, note 11), une mise au point sera utile. La conception de la philosophie définie par le saint Docteur dans les Collationes de donis et ailleurs ne diffère pas de celle de S. Thomas. Mais Bonaventure n'a jamais pratiqué la philosophie pour elle-même ; il ne nous a laissé que des écrits théologiques, dans lesquels la philosophie «perd sa nature propre et son autonomie pour devenir une composante de ce savoir supérieur commandé par la foi» {La philosophie au xnf siècle, p. 257). Or c'est cette théologie que Gilson a présentée comme la philosophie «chrétienne» et

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