Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Un sékôma crétois

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 233

HENRI VAN EFFENTERRE 233

UN SÉKOMA CRETOIS

Dans un récent article consacré à une mesure à vin du musée de Chios, W. G. Forrest souhaitait la découverte d'autres sékômata dont la profondeur observerait les mêmes normes (1). Nous sommes heureux de répondre à son vœu en faisant connaître aujourd'hui une pierre inscrite que nous avions trouvée il y a plus de vingt ans sans bien savoir l'interpréter. Les comparaisons que l'on peut faire maintenant avec les sékômata de Chios et de Thasos mettent sur la voie d'une explication satisfaisante.

Il s'agit d'un bloc de calcaire bleuâtre qui était tombé au fond de la grande citerne que nous avons fouillée à Dréros (fig. 1 et 2) : il fut dégagé au dernier jour de la fouille. Son aspect et ses dimensions le rapprochent des éléments que nous avions attribués à la margelle de la citerne, construite à l'époque hellénistique. Nous l'avions déposé auprès du temple de Dréros et ignorons ce qu'il a pu devenir (fig. 3) (2).

Bloc de sidéropéira, de teinte plus claire en surface que les inscriptions drériennes. Forme de demi-cylindre droit sur base ellipsoïdale gauche. La face inscrite est la section longitudinale du demi-cylindre : c'est un rectangle dont un des angles est légèrement écorné. Cette surface supérieure plane est brute et correspond au lit de fracture naturelle de la pierre. Les deux demi-bases et l'aire latérale hémi cylindrique sont soigneusement dressées à la pointe sans être polies. Au centre de la face inscrite, une profonde cavité ovoïde traverse la pierre de part en part et débouche par un trou de vidange axial. Deux rigoles ( ?) très superficielles joignent le bord de la cavité aux côtés de la face inscrite.

L'inscription comporte deux éléments : un signe isolé d'un côté de la cavité et quelques lettres irrégulières avec ligatures de l'autre (Fig. 4).

(1) BSA, 51 (1956), pp. 63-67 et pi. 5, où l'on trouvera les références aux mesures de Thasos ou d'Athènes récemment étudiées. (2) Sur ces fouilles de Dréros, cf. BCH, LXI, 1937, pp. 5-32 et notamment pp. 27 sq. Les inscriptions sont publiées ibid., pp. 333-348 (cf. M. Guarducci, Riv. Fil., 1939, pp. 20 sq., et Epigra- phica, I, 1939, pp. 93 sq. ; V. Ehrenberg, Class. Quart., XXXVII, 1943, pp. 14-18 ; F. Jacoby, ibid., XXXVIII, 1944, pp. 15-16 ; R. F. Willetts, Hermes, 1957, pp. 381 sq.) et BCH, LXX, 1946, pp. 588-606 et pi. XXX (cf. W. A. Macdonald, Hesperia, 1956, pp. 69-72), ainsi que dans Rev. Phil., XX, 1946, pp. 131-138 (cf. V. Georgiev, ibid., XXI, 1947, pp. 132-140 et M. Lejeune, BEA, 1947, pp. 274-285).

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw