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Délos prémycénienne

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Page 225

CLAUDE VATIN 225

DÉLOS PRÉMYCÉNIEME

L'histoire de Délos dans la première moitié du second millénaire avant notre ère, a été ainsi résumée par H. Gallet de Santerre : « période d'abandon relatif ; aucun habitat identifié ; le maintien de la vie dans l'île n'est attesté que par la présence de quelques offrandes déposées dans les lieux saints de la plaine ; traces d'influence crétoise (époque « minoenne » selon Thucydide) » (1). Le bilan est donc mince, mais il est admis qu'il est positif dans le domaine, capital il est vrai à Délos, de l'activité religieuse. L'absence de tout habitat correspondant à ces « lieux saints » peut paraître étonnante mais elle est à la rigueur explicable ; encore faudrait-il être sûr de l'existence des dits « lieux saints ».

On appelle ainsi la Théké et le Sema des Vierges Hyperboréennes et l'Artémision. Les deux tombes hyperboréennes dateraient de l'âge du bronze ancien et auraient été l'objet d'un culte héroïque dès le début de l'âge du bronze moyen (Gallet, p. 32, note 1). On aurait donc là un culte né au début du second millénaire et qui se serait maintenu sans interruption pendant toute la période mycénienne, géométrique et archaïque. Une telle longévité ne manque pas de surprendre. Pourtant la position de H. Gallet de Santerre a paru encore trop timide à certains. Dans sa recension de Délos primitive et archaïque (AJA 1960, p. 200), Miss Long écrit ceci : « He holds to the old theories that Delos suffered an eclipse during the Middle Bronze Age (when, in fact, it was the seat of a Minoan Colony) ». H. Gallet de Santerre se défend contre ses accusations (AJA 1961, pp. 64-65) dans les termes suivants : « Cette éclipse, qui ne fut pas un abandon total (v. chap. II, en partie, pp. 34-35), ne me paraît guère contestable. Je suis d'accord avec Ch. R. Long pour placer au bronze moyen la période minoenne de Délos. Quant à savoir s'il y eut alors réellement une « colonie » minoenne, il faudrait d'abord préciser le sens exact du mot « colonie » ; en tout état de cause, la pauvreté des « documents archéologiques » en ce domaine n'autorise nullement une affirmation aussi péremptoire ».

(1)

Délos archaïque p.

primitive et (I960), 313.

13

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