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Comptes rendus

Angelo Giavatto, Interlocutore di se stesso : la dialettica di Marco Aurelio

Hildesheim, Olms, 2008 (Europaea memoria. Studien, 58), viii + 270 p. ISBN 9783487136417
Christelle Veillard
p. 290-295
Référence(s) :

Angelo Giavatto, Interlocutore di se stesso : la dialettica di Marco Aurelio, Hildesheim, Olms, 2008 (Europaea memoria. Studien, 58), viii + 270 p. ISBN 9783487136417.

Texte intégral

  • 1  Chaque texte est cependant l’objet d’un examen attentif, puisque l’auteur mentionne et discute s’i (...)

1L’ouvrage proposé par Angelo Giavatto (AG) est la version revue et corrigée d’une thèse de doctorat en philologie grecque et latine, soutenue à l’Université de Bologne en Mai 2006. Tous les textes cités issus des Pensées sont retraduits par les soins de l’auteur, à partir de la dernière édition Dalfen1. Chaque section du livre ouvre sur un status quaestionis bref mais informé. L’ouvrage comporte un index locorum des passages étudiés, un index des auteurs modernes, ainsi qu’un index rerum dont on eût aimé, étant donné la manière dont travaille AG, qu’il fût plus étendu : en effet, il parvient à établir le sens particulier que Marc Aurèle attribue à certains termes, techniques ou non, termes qui ne se retrouvent pas tous dans l’index.

2Cet ouvrage est doté d’un titre tout à fait bien choisi : Interlocutore di se stesso. La dialettica di Marco Aurelio. Il se propose de nous faire découvrir un aspect des Pensées de l’empereur : la relation essentielle entre le but philosophique de l’ouvrage, autrement dit le genre tout spécial d’admonestation que Marc Aurèle s’adresse à lui-même, et le type d’écriture mis en place. AG sonde les Pensées à partir de cette question principale : comment l’adoption d’une théorie particu­lière de la connaissance retentit-elle sur le discours philosophique, dans son expression même (p. 27) ? De manière plus précise, il entend comprendre quels rôles jouent la théorie de la connaissance et la dialectique dans l’univers philoso­phique de l’empereur, quelles formes textuelles constituent l’œuvre et comment elles contribuent au progrès moral recherché par celui qui la rédigea.

  • 2  Que les Pensées doivent être inscrites dans le corpus philosophique du stoïcisme impérial ne fait (...)

3De quoi s’agit-il, au fond ? Il s’agit de mettre en relation les principes épis­témologiques et psychologiques du Portique2 avec l’entreprise de purification et de solidification de l’âme qui doit aboutir, selon les termes bien connus, à l’édification d’une citadelle intérieure imprenable. Le fait même de l’écriture des principes, de leur mise en ordre, de leur démonstration et de leur méditation, au sens où ces principes sont digérés et intégrés dans l’âme d’un individu, est un processus bien connu, déjà évoqué par Sénèque (par exemple, Ad Luc. 33.8) et unanimement attribué à Marc Aurèle par la critique : les Pensées sont comprises comme la constitution d’un soi à partir de la méditation de sentences ou d’aphorismes, comme des exercices spirituels, selon l’expression du regretté Pierre Hadot. Ainsi que le dit AG en conclusion, l’objectif est d’étudier la légiti­mité théorique de cette pratique aux yeux de Marc Aurèle lui-même, et d’expliquer comment cette intention a influencé la structure et l’expression de l’œuvre (p. 235). À première vue, le lecteur pourrait par conséquent objecter que cet aspect des choses a déjà été épuisé par les recherches déjà menées sur l’ouvrage en question, qu’elles aient interrogé directement ou non la nature du langage mis en place. Pourtant, l’entreprise menée par AG est digne d’intérêt, en ce qu’elle fonde véritablement cette conclusion d’abord, en ce qu’elle fait appa­raître certains résultats notables, ensuite.

4Notons en premier lieu que ce sont les Pensées qui constituent l’objet de cette étude, stricto sensu. L’auteur choisit par conséquent de mener une analyse princi­palement interne, cherchant à comprendre comment est construit l’objet qu’il a sous les yeux, ce qui est de bonne méthode pour qui veut saisir la spécificité du vocabulaire aurélien. Cherchant à expliquer Marc Aurèle au moyen de Marc Aurèle (p. 238), il analyse l’écrit de l’empereur comme un écrit singulier, et non pas comme l’ouvrage d’un représentant du stoïcisme : Marc Aurèle use d’un voca­bulaire propre dont les résonnances stoïciennes indéniables ne doivent pas mas­quer les particularités éventuelles, particularités qui sont l’objet de cet ouvrage. AG procède ainsi à une lecture très minutieuse des Pensées, conduite de manière toujours ordonnée, claire et synthétique. En ce sens, l’ouvrage réalisé constitue une somme très précieuse quant à la connaissance de l’écriture aurélienne elle-même. Ce choix méthodologique n’empêche pas l’auteur d’éclairer ses analyses par d’autres textes, convoquant en particulier la correspondance avec Fronton, ou quelques passages relevant du stoïcisme ancien. Si l’on peut regretter que ces incursions ne soient pas plus nombreuses, en particulier pour la première partie du travail, pour laquelle un rappel des positions stoïciennes eût été véritablement éclairant, il reste que la méthode choisie est dans l’ensemble convaincante.

5La première partie de l’ouvrage a pour fonction de mettre au jour les fon­dements épistémologiques qui président au travail d’écriture réalisé par Marc Aurèle. L’objectif est de montrer qu’une définition particulière de la connais­sance fonde sa méthode et constitue l’intermédiaire entre la sphère de l’action morale, le but de l’œuvre et l’opération d’écriture de celle-ci.

6La lecture détaillée de certains passages isolés permet de repérer l’inscription de l’épistémologie et de la psychologie auréliennes au sein de la théorie stoï­cienne de la représentation. Si les Pensées sont caractérisées par la récurrence, au fil de l’œuvre, de points doctrinaux ou d’images déjà évoqués, c’est qu’il est utile de répéter les représentations (impressioni) – dont AG pose qu’elles sont de nature propositionnelle c’est-à-dire exprimables au sein d’un langage (p. 53) – afin d’imprégner l’âme et d’acquérir des contenus de pensée corrects susceptibles d’entraîner des comportements droits. Le premier résultat auquel aboutit AG est le suivant : afin d’atteindre le but que l’on a dit, Marc Aurèle adopte une straté­gie argumentative répétitive, qui consiste à 1) énoncer une « formule de base », c’est-à-dire un principe stoïcien sous forme condensée ; 2) pratiquer une « glose intrasystémique » de cette formule, autrement dit une auto-interprétation qui court tout au long de l’œuvre. L’identification des « formules de base », glosées ou non, permet de définir des « familles de chapitres », ou des « chapitres ju­meaux », qui se caractérisent en outre par une grande cohérence lexicale : AG, par une étude croisée et minutieuse des passages parallèles, parvient à fixer le sens de certains termes nodaux à partir desquels Marc Aurèle construit sa pensée (aisthesis, phantasia, hypolepsis). Les Pensées sont alors le réseau à travers lequel la doctrine se constitue et se déploie, au moyen de formulations variées qui s’expliquent les unes les autres.

  • 3  Cf. P. Hadot, La Citadelle intérieure, Paris, 1992, p. 120-121 ; texte cité par AG p. 51 ; D.L. VI (...)
  • 4  Sur ce point, cf. T. Tieleman, Chrysippus’ On Affections, Leyde-Boston, Brill, 2003, en part. p. 1 (...)

7Les résultats obtenus à l’issue de cette première partie sont manifestes. Nous ferons toutefois deux remarques. On pourra regretter, en premier lieu, que l’étude réalisée de la phantasia simplifie de beaucoup le problème. Il s’agit, préci­sément et comme le rappelle d’ailleurs AG, de déjouer les pièges perceptifs situés dans les objets ou dans les organes des sens, c’est-à-dire de maîtriser une représentation qui mêle impression première et jugement. On conclut générale­ment que la bonne méthode préconisée par les stoïciens est tout bonnement de distinguer, dans la représentation qui les donne simultanément, ces deux élé­ments : en énonçant un jugement droit sur la chose perçue, on forme en son âme non une simple représentation, mais une représentation compréhensive. Sur le premier niveau de la phantasia s’ajoute une proposition (cf. D. L. VII, 49, où la phantasia est dite venir en tête (prohegetai), avant la pensée). Il est parfaite­ment exact que Marc Aurèle a tendance à confondre jugement et représentation, considérant ainsi d’emblée des phantasiai propositionnelles, comprises comme des touts homogènes. Pourtant, on eût aimé que la discussion soit plus précise et complète sur ce point, d’autant que Marc Aurèle lui-même distingue ces deux niveaux au moins en 8.49, qui parle précisément de phantasiai prohegoumenai. La portée théorique de ce texte, soulignée par P. Hadot, est négligée ici3. Le pro­blème réside moins, en outre, dans le redressement d’une représentation incor­recte que dans le traitement de cette raison retournée contre elle-même qu’est la représentation passionnelle4. En ce sens, la complexité de cette maîtrise des représentations est sous-estimée. D’une certaine façon, AG ne considère que la configuration suivante : à une situation ponctuelle (qui enferme des représenta­tions communes erronées), Marc Aurèle s’efforce d’opposer, de manière répétée, une représentation droite, adossée à un dogme stoïcien redémontré et répété dans l’âme. De manière implicite, l’étude que fait AG des stratégies argumentatives de type disjonctif (voir plus loin) permet de faire le départ entre deux représentations qui sont cette fois philosophiquement contradictoires mais d’égale validité apparente.

  • 5  Ce sens technique apparaît plus loin, p. 107.

8Notre seconde remarque a partie liée avec la première. Étudiant le vocabu­laire employé par Marc Aurèle, AG en vient à poser (p. 59) que le terme ennoia prend chez Marc Aurèle le sens assez large – voire vague – de « contenu de pensée », assimilable – voire substituable – à celui de phantasia dont il est une glose, ou encore à noesis, qui désigne tantôt l’objet, tantôt le contenu de pensée, tantôt la faculté ou la pensée elle-même. AG ne mentionne pas, à ce moment de l’analyse, le sens technique du terme ennoia (« notion », innée ou construite, distinction qui a son importance, d’ailleurs), sens qui n’apparaîtrait pas chez Marc Aurèle. Pourtant, en 2.12.3, la traduction d’ennoia par « notion » (en l’occurrence, la notion commune de la mort) nous semble donner plus de sens au texte ; ainsi τῷ μερισμῷ τῆϛ ἐννοίαϛ est traduit par « mediante la facoltà anali­tica della mente », tandis qu’il serait plus satisfaisant ici de comprendre (dans une traduction également un peu forcée) « par la déconstruction de la notion ». Si d’autres textes semblent confirmer la conclusion générale de AG, il reste que, sur ce texte au moins, il eût fallu discuter de ce sens technique5. Par ailleurs, le terme italien mente traduit parfois dianoia (dont il n’est pas rappelé qu’il désigne cou­ramment l’hégémonique ; p. 54), parfois ennoia (p. 59), ce qui renforce l’idée que le vocabulaire de Marc Aurèle sur ce point est décidément flottant et pour ainsi dire jamais technique.

9Cela étant posé, l’enquête se dirige vers la place occupée par la dialectique (chap. 2), ce qui permet de « reconsidérer l’idée que la dialectique et l’inflexion éthico-politique marquée du stoïcisme romain sont inconciliables » (p. 64). Dans ce chapitre très intéressant, après avoir rappelé la définition et la fonction de la vertu dialectique dans le stoïcisme antérieur, AG montre que l’intérêt de Marc Aurèle pour la vérité est triple (moral, logique, ontologique), et dessine un « cercle de la vérité » : « l’énoncé (logiquement) vrai produit par un individu (moralement) vrai (= véridique, sincère) réalise dans un autre être qui parle une connaissance (logico-épistémologiquement) vraie d’un objet/état de chose (ontologiquement) vrai, à laquelle doit se conformer le comportement juste pour vénérer la vérité (cosmique) » (p. 108). De fait, la perspective éthique ordonne l’ensemble, pourrait-on dire, et AG souligne de manière très pertinente que cet intérêt fondamentalement éthique pour la vérité prend chez Marc Aurèle la forme de la sincérité, ce qui correspond selon Brunt à un système de valeurs typiquement romain (p. 90). Ainsi le cas du mensonge évoqué p. 91 a-t-il à la fois une portée sociale et cosmique : par lui l’on se met en décalage avec le monde. Le dialogue de Marc Aurèle avec lui-même est alors une relation dialectique : un soi-locuteur véridique assure à un soi-auditeur une connaissance solide de la réalité, partant, un comportement correct.

10La seconde partie de l’ouvrage s’attache à faire apparaître les procédés stylis­tiques mis en place par Marc Aurèle pour atteindre cet objectif. Parce que les représentations possèdent dans l’esprit de l’individu une nature propositionnelle, leur traitement dialectique, qui a pour objectif de conditionner la structure de la pensée, devient possible (p. 113). Le but de cette partie est alors de sonder la manière dont une représentation éthiquement significative peut être présentée à la conscience de l’individu.

  • 6  AG souligne plus loin (n. 1 p. 238) que ce travail n’a pas tenté de démontrer la présence, dans le (...)

11AG dresse alors une liste de ces procédés significatifs, qu’ils soient syntaxi­ques ou lexicaux : forme brève du discours, description des objets pour rectifier les erreurs perceptives, principes doctrinaux convertis en préceptes par l’utilisation de formules impératives, usage des modalités. AG rappelle avec raison que la concision adoptée est la trace de l’enseignement de Fronton. Il conduit en outre une analyse très pertinente sur l’usage systématique de la double négation, appelée « module supernégatif ». L’usage de ces termes doublement négatifs, préférés aux termes privatifs, correspond parfaitement, selon les analyses d’AG, à l’objectif de Marc Aurèle : pour lui, rectifier une pro­position, c’est nier la proposition fausse que l’on a en tête ; il faut donc rendre présente à l’esprit la proposition correcte, c’est-à-dire nier le comportement qui la nie : par exemple, il sera recommandé d’être ἀκενόδοξον, littéralement « dépourvu de vaine gloire ». Marc Aurèle utilise de ce fait un élément très précis de la logique stoïcienne6 (dont AG rappelle définition et fonction), particulière­ment adapté à un système qui pose une dichotomie stricte entre vertu et vice (p. 131). Cette partie, véritablement très intéressante, nous fournit par surcroît une recen­sion exhaustive des modules utilisés (cf. p. 126-128). Le dernier apport important de cette partie est l’identification d’une homogénéité de structure modale, au sein d’une même « famille de chapitres », appelée « procédé d’équivalence de modalité » : la succession des diverses modalités employées est similaire, dans chaque passage relevant d’une même famille (p. 133).

12Notons que la fin du chapitre 4 comporte un appendice dans lequel AG étu­die le cas particulier que constitue le livre 1, du point de vue structurel (p. 140 sq.).

  • 7  Pour résumer, les familles de chapitres se reconnaissent à une « formule de base », dévelop­pée ou (...)

13La fin de cette seconde partie porte sur les comparaisons et analogies utili­sées. L’héritage socratique de la diatribe n’étant plus à établir (p. 151), AG porte son attention sur les autres traditions qui auraient pu influencer Marc Aurèle, en particulier sur la théorie des images de Fronton, qu’il s’attache à reconstituer à partir des Lettres de ce dernier. Cette partie conduit à poser que, loin de considé­rer les comparaisons comme simplement décoratives, Fronton leur assigne par surcroît une fonction démonstrative (pour rendre crédible la thèse défendue) mais également cognitive (p. 155 et 159). La théorie des images, en tant qu’elle est capable de s’appliquer à la dimension personnelle des affects, constitue ainsi un instrument substituable à la connaissance philosophique. La page 203 résume tout ce que Marc Aurèle doit à Fronton, en matière de mise en place stylistique des comparaisons. Résultat important : on note encore une fois la récurrence de comparaisons analogues, qui font signe vers une thèse unique dont elles sont les variations, ce qui constitue un critère herméneutique utile pour repérer les familles de chapitres (p. 204)7. La fin de l’ouvrage est consacrée aux autres stratégies argumentatives, telles que la disjonction, à visée persuasive, la discussion in utramque partem, le dialogue fictif avec soi-même, les hypothèses par l’absurde et les syllogismes, qui ont tous une visée démonstrative. Toutes ces stratégies montrent le désir de Marc Aurèle de « fonder son propre point de vue non seulement sur l’autorité du stoïcisme, mais surtout sur une confirmation personnelle, obtenue par le moyen du crible qu’est la dialectique » (p. 234). Se dessine alors le portrait d’un homme qui est moins sujet à l’erreur que désireux de se convaincre lui-même, afin d’ancrer ses actions dans le terrain solide de la raison.

14Le travail réalisé par Angelo Giavatto est, on l’aura compris, toujours précis et minutieux. Il montre avec une grande clarté que l’écrit aurélien est doté d’une véritable unité lexicale, conceptuelle et structurelle, constituant ainsi un élément de poids dans la connaissance de cet objet tout particulier que sont les Pensées.

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Notes

1  Chaque texte est cependant l’objet d’un examen attentif, puisque l’auteur mentionne et discute s’il y a lieu les leçons divergentes et les différents choix d’éditeurs comme de commentateurs.

2  Que les Pensées doivent être inscrites dans le corpus philosophique du stoïcisme impérial ne fait aucun doute pour l’auteur, qui suit Annas (p. 3), à juste titre selon nous.

3  Cf. P. Hadot, La Citadelle intérieure, Paris, 1992, p. 120-121 ; texte cité par AG p. 51 ; D.L. VII, 49 est cité p. 31.

4  Sur ce point, cf. T. Tieleman, Chrysippus’ On Affections, Leyde-Boston, Brill, 2003, en part. p. 170 sq.

5  Ce sens technique apparaît plus loin, p. 107.

6  AG souligne plus loin (n. 1 p. 238) que ce travail n’a pas tenté de démontrer la présence, dans les Pensées, d’éléments techniques de la logique stoïcienne, auxquels Marc Aurèle se révèle souvent assez étranger. Il a en revanche mis en lumière la manière dont il a pu mettre à profit les enseignements dialectiques des stoïciens, ce qui est manifeste ici.

7  Pour résumer, les familles de chapitres se reconnaissent à une « formule de base », dévelop­pée ou non, à une « équivalence de modalité », à une grande cohérence lexicale et à l’usage d’images analogues.

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Pour citer cet article

Référence papier

Christelle Veillard, « Angelo Giavatto, Interlocutore di se stesso : la dialettica di Marco Aurelio »Philosophie antique, 10 | 2010, 290-295.

Référence électronique

Christelle Veillard, « Angelo Giavatto, Interlocutore di se stesso : la dialettica di Marco Aurelio »Philosophie antique [En ligne], 10 | 2010, mis en ligne le 11 juillet 2019, consulté le 28 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/philosant/2407 ; DOI : https://doi.org/10.4000/philosant.2407

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Auteur

Christelle Veillard

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