PRAXITÈLE LE JEUNE

Les fouilles d'Argos, en 1904, ont amené la découverte d'un texte épigraphique (fig. 1) intéressant à plus d'un titre, mais surtout, à mon sens, à cause des conséquences qu'on en peut tirer sur l'œuvre d'un sculpteur athénien d'illustre famille, dont le souvenir s'est presque effacé dans l'histoire.

Stèle de calcaire gris, brisée en deux morceaux qui se rajustent; trouvée le 27 Juillet 1904, sur le versant Sud-Ouest de l'Aspis, au pied du mur de soutènement qui bordait au Sud le téménos d'Apollon Py- thien. Haut., lm03ô; larg., en haut, 0m>39, en bas, 0m>43; ép·, dans la partie du haut, 0m<385, partout ailleurs, 0m*25 ; haut, des caractères de la première ligne, 0m-035, des autres lignes, 0m-012. Sur la face supérieure, se trouve une rigole (larg., 0m-05; profondeur, 0mO4) en forme de fer à cheval ouvert sur le devant (voir la fig. 2, qui représente la stèle vue d'en haut). La stèle supportait donc un objet scellé à sa face supérieure. La surface de la pierre est usée. Caractères de la fin du IVe siècle.

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