Abstract
Le discours législatif fonde sa dynamique par la régle de droit qui emprunte ses modes d'organisation de sens, à l'histoire de la Grande-Bretagne et sa codification, au langage issu de ces interférences. La construction, écrite et coutumière, génère des effets de rigidité par l'élaboration de prescriptions modélisées. L'organisation sémantique de son contenu permet, par la malléabilité d'usage du genre, d'offrir la fluidité rédactionnelle. La norme législative subit un réaménagement produisant un métalangage initiateur d'un savoir-faire dont les fondements prennent leurs sources dans l'histoire, l'espace et le temps présent. Cependant, l'utilisateur est confronté à la réécriture des prescriptions structurées par un emploi judicieux des pronoms et articles. Aussi cette souplesse apparente ne résiste pas à l'analyse sémiotique qui réordonne le sens des objets observés. La distanciation entre le discours et son application résulte de l'instrumentation sémantique et de ses effets récurrents ainsi que de la prise en compte d'une jurisprudence coutumière complexe.
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Wagner, A. La Validité de la Normalisation Législative Anglaise. International Journal for the Semiotics of Law 12, 3–26 (1999). https://doi.org/10.1023/A:1008949309822
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DOI: https://doi.org/10.1023/A:1008949309822