Un vol. 24 x 16 de 318 pp. Paris, Vrin, 1990. Prix: 210 FF.
Professeur au Saulchoir, couvent d'études des Dominicains, de 1954 à 72, chercheur au C.N.R.S. de 1962 à 89, le père H.D. Saffrey publie en 1968, en collaboration avec L. G. Westerink, La théologie platonicienne de Proclus, fruit d'un long et patient travail de reconstitution de texte. De 1966 à 88 aussi, il publie dans des revues diverses une vingtaine d'articles sur le néoplatonisme. Ce sont ces articles que ce recueil rassemble.
Organisée autour de quatre axes — Rome, la Syrie, l'école d'Athènes, l'école d'Alexandrie et son prolongement à la Renaissance — l'ouvrage est dense. Peut-être convient-il, pour se remémorer les faits et comprendre l'articulation du livre, de commencer par un article plus général, et pour cause puisqu'il fut écrit pour Y Encyclopaedia Universa- lis. Il s'agit du texte intitulé «Athènes (école platonicienne d')», pp. 127- 129. Il date de 1968. Les grands moments du néoplatonisme y sont rappelés.
«Editeur [...] de la Théologie platonicienne de Proclus, il est naturel que le plus grand nombre de mes travaux portent sur l'École platonicienne d'Athènes» dit l'auteur dans sa préface (p. 8). Aussi commencerons-nous par cette troisième partie, de loin la mieux documentée.
Dix textes illustrent le néoplatonisme d'Athènes, dont le premier est le texte cité ci-dessus. Le deuxième (pp. 131-140) nous apprend qu'Aristote, à l'académie, occupait aux côtés de Platon une place non négligeable — Syrianus, le maître de Proclus, le proclame «Bienfaiteur