Abstract
Dans un contrepoint polémique au livre de A. Damásio, L'Erreur de Descartes, nous soutenons: que la thèse de l a «séparation» de l’âme et du corps permet, dans les écrits physiologiques de Descartes tels que le Traité de l'Homme, une réduction des fonctions végétative et sensitive aux processus mécaniques et naturels du corps humain; que l'in troduction d'une âme dans le corps se justifie, chez Descartes, par l'impossibilité de rendre raison de la rationalité du comportement humain et de la conscience par les simples mécanismes physiologiques et la seule «disposition des organes». On montre, donc, que Descartes est, d'un côté, un des père s de la moderne approche neurologique qui est à l a base du livre de M. Damásio et, de l'autre, qu'il a vu d'avance une des limites d'une explication exclusivement neurologique de la complexité du comportement humain.