Dialogue 45 (4):679-696 (
2006)
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Abstract
ABSTRACT: I shall consider the phenomenon of believing ourselves to have at least one false belief: a phenomenon I call believed fallibility I shall first present a paradoxical argument which appears to show that believed fallibility is incoherent; second, note that this argument assumes that we are committed to the conjunction of all our beliefs; third, sketch a more intuitive notion of commitment in which we are not committed to the conjunction of all our beliefs and argue that the original paradoxical argument is now defused; fourth, construct a new paradoxical argument showing that if we believe that we have at least one false belief we are committed to a contradiction, employing the preferable notion of commitment; and, fifth, suggest that perhaps we might avoid the new paradox by denying that closing our beliefs under conjunction is required by rationalityRÉSUMÉ: Je me pencherai ici sur le phénomène qui consiste à penser que nous avons au moins une opinion fausse: je nomme ce phénoméne «la croyance d’etre faillible». Je présente en premier lieu un argument paradoxal qui semble démontrer que la croyance d’être faillible est incohérente. Deuxièmement, je remarque que cet argument suppose que nous nous obligions à réaliser la conjonction de toutes nosopinions. Troisièmement, je propose une version plus intuitive de cette obligation selon laquelle nous ne sommes pas obligés de réaliser la conjonction de toutes nos opinions, et je soutiens que le paradoxe initial est alors désamorcé. Quatrièmement, je construis un nouvel argument paradoxal démontrant que, si nous croyons que nous avons au moins une opinion fausse, nous sommes obligés de nous contredire, selon la notion d’obligation que je préconise d’adopter. Cinquièmement, je suggère que nous pourrions peut-être éviter ce nouveau paradoxe en niant que la rationalité exige de soumettre nos opinions à la conjonction.