Abstract
Tandis que l'histoire de la philosophie est traversée par la dichotomie entre le réalisme des universaux et le nominalisme, on tend à négliger la position intermédiaire — le conceptualisme — dont on a fait de Locke le plus illustre représentant, mais qu'on a tenu pour disqualifié par les célèbres critiques de Berkeley ou Leibniz. On peut cependant montrer que le conceptualisme est doublé d'une ontologie sous-jacente qui pourrait fournir aux philosophes contemporains une alternative originale à la philosophie des universaux. Whereas the dichotomy between realism and nominalism, makes the problem of Universais a paradigm case of a philosophical problem, the mediate view put forward by conceptualism is generally neglected as being an erroneous view on language. Nevertheless, conceptualism is the counterpart of an original ontology — the philosophy of Resemblances — which might be regarded an alternative to the philosophy of Universals.