Entre totalisation et incomplétude : le pouvoir émancipateur de la traduction

Noesis 21:89-105 (2013)
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Abstract

La traduction n’est pas seulement un problème linguistique mais aussi, et d’abord, un problème d’ordre éthique et politique. Chez les Grecs les présupposés linguistiques de la communauté font de la traduc­tion une opération visant à mettre en évidence les équivalences ou les synonymies, qui sont les fondements de toute conception universaliste du langage. Certaines théories contemporaines de la traduction – notamment celles de Benjamin et d’Ortega y Gasset – permettent en revanche d’en­tendre le processus traductif d’une manière différente : comme un pro­cessus historique de déploiement des différences qui, dans leur totalité, recomposent la langue pure, chez Benjamin ; ou comme un processus où les déséquivalences et l’incommensurabilité entre les langues viennent au premier plan, favorisant l’ouverture vers l’autre et l’étranger, chez Ortega y Gasset. Une telle conception de la traduction nous permet de penser une ontologie différente, dans laquelle le concept de dynamis occupe une posi­tion centrale.

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Gaetano Chiurazzi
Università degli Studi di Torino

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Universality without Domain: The Ontology of Hermeneutical Practice.Gaetano Chiurazzi - 2017 - Journal of the British Society for Phenomenology 48 (3):198-208.

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